Société. Vêtus de leurs plus beaux apparats, les représentants des quatorze associations indonésiennes du Caillou ont sorti le grand jeu pour le sultan de Yogyakarta et sa délégation d’une quarantaine de personnes. La visite de Hamengku Buwono X pour les 120 ans de la présence indonésienne revêt une forte valeur culturelle et sentimentale. La diaspora en a profité pour émettre des vœux, auxquels le sultan s’est montré très attentif.
Textes et photos : Esther Cunéo et Julien Cinier
1 > Enveloppé d’une certaine aura, le sultan a été accueilli comme une divinité à son arrivée au foyer indonésien. Les visages s’éclairant d’admiration au moment de serrer la main du souverain.
2 > Dans le respect de la tradition, trois hommes portant un habit de prince, un keris (dague) d’apparat glissé dans le dos, pour accueillir comme il se doit le haut dignitaire de la province de Yogyakarta.
3 > Originaires pour la plupart de l’île de Java, et de la province de Yogyakarta, les Indonésiens du Caillou voient dans la venue du souverain l’occasion de retourner aux sources de la tradition.
4 > Les représentants des quatorze associations réparties sur le Caillou se sont présentés au sultan. « Les Indonésiens occupent désormais des postes à responsabilité, (…) mais dans cette intégration grandissante notre culture se dilue immanquablement » a déclaré Thierry Timan, président de l’association indonésienne de Nouvelle-Calédonie. Au nom de toute la diaspora il a émis le vœu d’un « partenariat culturel plus soutenu. »
5 > En prenant la parole, le sultan s’est d’abord excusé de ne pouvoir rester plus longtemps. Rappelé d’urgence par le président de son pays, il ne sera resté qu’un jour, au lieu de trois. Il s’est montré très « touché » par l’accueil, et « très reconnaissant de pouvoir participer aux 120 ans de la présence indonésienne ». Enfin, le gouverneur s’est dit prêt à contribuer au renforcement des liens culturels « à condition qu’il y ait une vraie volonté pour vous d’apprendre ».



