La qualification des moins de 17 ans pour la Coupe du monde est une nouvelle étape dans l’élévation du niveau local. Une trajectoire débutée par des Cagous qui ont accédé au plus haut niveau individuellement, avant que les sélections du Caillou n’obtiennent de plus en plus régulièrement de bons résultats. L’histoire est en marche. Textes : YC Photos : Archives LNC et DR
Ça devait finir par arriver : avant hier la sélection des moins de 17 ans est devenue la première équipe internationale calédonienne à se qualifier pour une Coupe du monde. A suivre...
Si Georges Mérignac a été le premier Calédonien à évoluer en 1re division du championnat de France avec les Girondins de Bordeaux entre 1947 et 1953, la première grande vedette du ballon rond local s’appelle Marc Kanyan Case. Originaire de Lifou, l’ancien attaquant de Bastia et Nîmes a évolué dans l’élite du football français avant d’être sélectionné avec les Bleus pour les Jeux olympiques de Mexico en 1968, tout comme son coéquipier Charles Teamboueon.
Parmi tous les Cagous ayant évolué dans le football de haut niveau en Métropole certains ont atteint le firmament. C’est le cas de Jacques Atre Zimako, sélectionné plusieurs fois en équipe de France dans les années 70 et 80, d’Antoine Kombouaré, célèbre défenseur de Nantes et du PSG avec lequel il a éliminé le Real Madrid en 1993, et surtout, du plus grand de tous Christian Karembeu, devenu champion du monde en 1998.
Les sélections calédoniennes n’ont jamais triomphé dans un tournoi océanien en présence de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Mais en 2012, la sélection d’Alain Moizan réussit l’exploit de dompter (2-0) les Kiwis en demi-finale de la Coupe d’Océanie. Une performance exceptionnelle qui sera hélas suivie d’une défaite en finale face à Tahiti. Mais ils l’ont fait, et rien ne sera plus jamais comme avant.
Plusieurs sélections du Caillou ont remporté les Jeux du Pacifique (1963, 1969, 1971, 1987, 2007, 2011) la dernière en date étant celle des moins de 23 ans, en 2015, qui a surpris en écrasant le tournoi de tout son talent à Port Moresby. Le signe d’une jeunesse en train de s’affirmer.



