La dixième édition de la Fête de la patate s’est déroulée le week-end dernier au cœur de la tribu de Hnathalo, dans le district du Wetr. Le public, de tout horizon, est venu en nombre pour faire le plein de fruits et légumes, de plantes, de confitures et d’autres douceurs à base de patate. L’association organisatrice Sama marché, qui regroupe toutes les femmes de la tribu, n’a pas lésiné sur la qualité et la quantité de produits du terroir. Texte et photos : M. Granados
Deux tonnes trois cents de patates douces étaient à la vente lors de ces deux jours. La plus grosse, de 3,65 kg, a reçu le premier prix, contre 6 kg l’année précédente. Comme le précise Mejo Sihaze, la gagnante, « c’est la nature qui décide ». Les pesées ont été effectuées par deux élues.
La production de patates douces de chaque stand a été pesée dans le cadre d’un concours. C’est Tina Mili qui a produit le plus, avec 134 kg et sans aucun produit chimique. « L’objectif de l’édition 2016 était de permettre aux familles de la tribu de vendre leur production et de valoriser la vie en tribu et le travail de la terre. Nous avons relevé le défi et nous sommes satisfaits », précise Marie-Laurence Ijelipa, présidente de l’association Sama marché.
La Fête de la patate s’est déroulée sous un temps radieux, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, bercée de démonstrations en tout genre, comme ici avec la troupe Wetr Création, de Hnathalo.
A l’issue des différents concours, les femmes de la tribu de Hnathalo ont organisé une dégustation de plats cuisinés à base de tubercules.
Les différentes variétés de patates douces, de son nom drehu kumala, ont été mises à l’honneur. Vingt et une variétés étaient représentées lors du concours. La famille Mili a remporté le premier prix.



