La 5e édition de la Semaine du cheval s’est achevée hier, à l’hippodrome Henry-Milliard. Cette grand-messe équine, c’est d’abord de la compétition, avec les championnats territoriaux. Mais c’est aussi des spectacles équestres, qui ont rempli les tribunes, de l’équitation western et, pour clore l’événement, une journée consacrée au monde professionnel, avec concours d’élevage et vente de jeunes chevaux. Texte et photos : A.-C.P., K.P. et Jacquotte Samperez
C’était l’effervescence dans les tribunes bondées, vendredi soir, pour le spectacle équestre nocturne. Les spectateurs, équipés de pulls, se sont réchauffés en applaudissant généreusement les passages de cavaliers et de figurants de cette représentation inédite. Imaginée et mise en scène par Peggy, cette animation équestre d’une heure et demie a mis à contribution cinq clubs équestres, ainsi qu’une cinquantaine de bénévoles et une trentaine de chevaux.
À gauche, Déesse du marais réalise une démonstration de sauts d’obstacle lors de la vente de jeunes chevaux, dans le cadre de la journée dédiée aux professionnels organisée par l’Upra équine. Dans le petit livret disponible pour les personnes intéressées, ses origines et son pedigree sont détaillés. Prix de vente : 1 200 000 francs. Mais tous les propriétaires ne dévoilent pas le prix.
La présentation des jeunes chevaux, ici LWT Ranger Boomcash, un Quarter Horse de race américaine, est un moment important pour les professionnels qui montrent le résultat du travail effectué. Âgés d’environ trois ans, ils vont commencer à participer à des concours. Dans le public, ça discute et ça commente à chaque passage. Au programme de la journée, également, des concours d’élevage, entre races américaines et européennes.



