La 17e Fête culturelle de l’igname et du taro d’eau a débuté hier, avec les prestations de près de 400 écoliers et collégiens de la commune, de Pouébo et de Houaïlou (tribus de Waraï et de Nindhia). Chants, danses et contes sur le thème de l’igname se sont succédé pour cette matinée « dédiée à la transmission », a annoncé le maire en ouverture.
La rencontre entre le mwata de Pouébo et l’igname de Ponérihouen est ici dansée par les CM2 de Pouébo de maîtresse Marie-Rose qui étaient depuis lundi sur la commune en correspondance avec leurs camarades de maîtresse Eugénie de l’école du village.
Les écoliers de tous âges de Téouty étaient aussi de la fête.
Chant des élèves de CE2 de l’école publique du village. Dans son discours d’ouverture, le maire, Pierre-Chanel Tutugoro, a fixé l’esprit de la fête en citant des propos de Jean-Marie Tjibaou et en concluant : « Nourrissons-nous de nos histoires puis de nos différences et cultivons le partage de nos savoirs puis de nos traditions afin que le pays que nous souhaitons construire ensemble soit plus juste et plus solidaire ».
Ce sont les écoliers de Nindhia (Houaïlou) qui ont ouvert le bal sur scène avec leur chant, Culte à l’igname. La Fête se poursuit aujourd’hui à partir de 8 heures avec tous les stands et animations habituels.



