Le Mois du Patrimoine s’est poursuivi ce week-end à divers endroits de la ville, sur le thème « Le patrimoine qui fait rêver ». Mission réussie, samedi, pour les différentes actions proposées. Des spectacles animés au centre Tjibaou aux balades en Jeep datant de la Seconde Guerre mondiale, en passant par le fabuleux destin d’Émile Destelle, les participants ont touché du doigt le rêve. Texte et photos : K.P.
L’association Jeep Army club Calédonien a proposé des balades gratuites en Jeep Willys, un des emblèmes de la Seconde Guerre mondiale, dans le quartier de l’Artillerie, samedi. Elle a également présenté deux expositions devant le Mémorial américain, sur le matériel militaire américain de la Seconde Guerre, et des photos d’archives de Nouméa des années 1943-1945.
Le centre culturel Tjibaou a ouvert ses portes gratuitement toute la journée, samedi, à une centaine de visiteurs. Au programme, des visites guidées, le spectacle de danse de Yumi Danis et l’exposition Bottled Ocean 2116, animée par le groupe d’Allan Haeweng.
Le cercle mixte des forces armées a accueilli deux expositions proposées par l’association In Memoriam, associée aux Fanc pour l’occasion. L’une portait sur la présentation des carnets journaliers du lieutenant Émile Destelle, arrivé en 1878, où il notait tout ce qu’il observait. Un bambou gravé non répertorié lui appartenant a également été présenté, ainsi qu’un casse-tête. La seconde exposition était axée sur le devoir de mémoire honorant les tirailleurs kanak. Une projection débat sur le patrimoine militaire de Nouméa, animée par Stéphane Pannoux, maître de conférences honoraire en histoire, a attiré une quarantaine de passionnés.



