Pour sa deuxième édition, le festival des arts martiaux a réuni près de 1 300 spectateurs autour du tatami de l’Arène du Sud, samedi soir. Les athlètes calédoniens de quatorze disciplines ont prouvé l’ampleur de leur talent et de leur passion. Le tout, sans compétition, juste pour la beauté du geste.
L’ambiance n’était pas à la rigolade sur le tatami. Concentration et rigueur, voilà les maîtres mots de ce groupe de kyokushin : du « karaté pur et dur ».
Il planait comme un air de Street-Fighter avec les adeptes du krav maga (discipline d’auto-défense) qui ont enchaîné les simulations de combats de rue énergiques à souhait. De quoi se croire en plein jeu vidéo ou film d’action.
Plus poétique, un groupe de kendo, jodo et naginata a livré ses performances sur fond d’histoires japonaises du XVe siècle clamées par un orateur en temps réel.
Voilà une discipline bien surprenante pour les néophytes. Le festival était aussi l’occasion de découvrir le chanbara, un sport de combat où les sportifs s’affrontent casqués avec des sabres en mousse, tout âge et niveau confondus. De drôles de samouraïs.
Toujours dans le kyokushin, avoir brisé toute une série de planches en bois, deux athlètes ont mis la barre nettement plus haut, en explosant littéralement à coups de pied et de main plusieurs battes de baseball et deux blocs de glace. Frissons garantis.



