Chaque mardi, retrouvez notre rubrique consacrée aux communes de l’agglomération vues par le petit bout de la lorgnette. Aujourd’hui, ces drapeaux qui flottent à différents endroits sur la ville de Nouméa. Au-delà de leur aspect décoratif, les étendards hissés par leur propriétaire mettent souvent en avant une identité ou une idée. Texte : Joanna Jullien / Photos : J.-J. et Julien Cinier
Tous les matins, Jean Penfold hisse plusieurs drapeaux devant chez lui, comme celui de l’association des amis des Etats-Unis dont il fait partie. Créée par Roger Ludeau, ancien combattant du Bataillon du Pacifique, et aujourd’hui présidée par Roger Girold, la structure honore la mémoire des Américains passés sur le Caillou entre 1942 et 1946.
Motard passionné, Jean Penfold a créé la branche bikers et jeep de l’association, d’où les autres drapeaux « typiques » des motards qui flottent chez lui à Ouémo.
Le drapeau de West Papua accompagnait les couleurs kanak ce week-end sur la place du Mwâ Kaa, en signe de solidarité avec cette région de Papouasie.
A la Baie-des-Citrons, le drapeau breton de la crêperie la Gavotte brave les éléments. « On dirait plutôt un drapeau pirate vu son état », plaisante David, un des associés, qui regrette que le second qui se trouvait sur sa terrasse ait été volé. Mais deux nouveaux étendards devraient bientôt arriver : un breton classique et une autre version nantaise.
Un petit air d’ailleurs flotte à plusieurs endroits de Nouméa grâce aux couleurs des différentes ambassades. Ici le consulat belge dans le quartier de Val-Plaisance.



