Montagne-Coupée. D’un côté, des soldats du feu, des agents d’EEC et de l’OPT, de l’autre, une tour en proie à un début d’incendie. Hier matin, les trois corps de métier étaient réunis, pour la première fois, autour d’un exercice incendie dans la tour Mobilis. Objectif ? S’assurer de la bonne coordination des équipes qui devaient rapidement éteindre le feu tout en évacuant une supposée victime. Mission accomplie.
Sitôt repeinte, sitôt en flammes ? Mercredi matin, on aurait pu craindre pour la tour Mobilis, au vu de l’arsenal déployé par une dizaine de sapeurs-pompiers autour de l’édifice. Bien heureusement, il s’agissait d’un exercice incendie effectué dans des conditions proches du réel. Mené à l’initiative de l’OPT, d’EEC et des pompiers, il avait pour but de vérifier la coordination des différentes équipes en cas de feu. « Nous voulions voir si nous étions capables d’intervenir en vingt minutes », a expliqué Richard Coulson, chef du département développement durable, en charge de la sécurité, chez EEC.
Le scénario ? Un feu s’est déclenché sur un transformateur. Alerté par un déclencheur, l’OPT a prévenu simultanément EEC et les pompiers. EEC s’est rendu sur les lieux et a coupé le courant. Le groupe de secours s’étant mis en marche, l’OPT a coupé à son tour l’électricité. Les pompiers se sont engagés à l’intérieur de l’édifice pour éteindre le feu. Et y ont découvert une victime électrisée.
Ils l’ont alors évacuée au moyen de leur nouvelle échelle. Et tout cela en une quarantaine de minutes. « Tout s’est bien passé, même s’il y a toujours des points à améliorer. Notre priorité est d’apporter une solution, de respecter la sécurité en faisant en sorte qu’il n’y ait aucune victime à déplorer », a indiqué le major Guyonnet.



