Vale Nouvelle-Calédonie présente, cet après-midi à la province Sud, un projet capital pour son avenir dénommé Lucy. Un procédé innovant qui permet de stocker des résidus secs. Un point sur le manganèse est soulevé. Texte : Yann Mainguet / Photos : Julien Cinier
Les techniciens ne chôment pas sur les hauteurs de la baie de Prony. L’usine DWP1 traitera 10% des résidus du complexe hydrométallurgique, et les transformera en matière sèche. Sa mise en route est prévue mi-décembre. La « grande cousine » DWP2 demandera, elle, environ deux ans de construction.
Le projet Lucy, ou le stockage de résidus secs en utilisant le parc actuel KO2, offre un gain environnemental, et permet de poursuivre l’activité de Vale NC.
Après traitement par filtres, le résidu devient une matière de 75 à 78% solide. Ces blocs seront ensuite stockés pour toujours dans le parc à résidus KO2.
Près de l’usine en construction DWP1, se tiennent deux bassins tests ou « cellules » : l’un rempli de liquide où est observée la vitesse de sédimentation; l’autre de résidus secs où est enregistrée la résistance du sol.
« L’assèchement des résidus est déjà utilisé dans l’industrie minière ou par les carriers afin de traiter leur boue, dans un but d’espace de stockage et d’optimisation des coûts, mais c’est ici une première dans le nickel » observe Nicolas Maître, responsable de la construction du parc à résidus KO2 et de l’unité DWP1.



