Faits Divers. Les dégâts sont impressionnants. Sur l’ensemble de la portion bloquée, selon les premières estimations de la mairie, ce sont au moins soixante-dix épaves de véhicules qui ont été brûlées. Sans compter les équipements détruits et les départs de feu de brousse aux abords de la route. Plus de neuf heures de travail ont été nécessaires pour dégager les carcasses et nettoyer l’axe, avant de l’ouvrir à la circulation.
1 > Selon des témoignages, les injures n’ont cessé de fuser lors des affrontements avec les gendarmes. Autant d’insultes et de menaces qui ont également été inscrites sur la route et directement sur les carcasses brûlées.
2 > Le déblayage des montagnes de carcasses a pu démarrer dès six heures, au niveau du premier barrage sud, vers La Coulée. Pour la partie nord, à l’entrée de la mission de Saint-Louis, une négociation a été menée au préalable entre le maire Éric Gay, les coutumiers et les jeunes de la tribu. Interrompus la veille, les travaux ont pu reprendre vers 9 h 30. Sans encombre.
3 > De nombreux équipements, notamment les poteaux électriques et les transformateurs, mais aussi la brousse proche de la route ont été incendiés.
4 > Les véhicules dégagés ont été provisoirement déplacés sur un terrain de la zone industrielle de La Coulée et au fond du complexe Victorin-Boewa, à Boulari. Électroménagers, rochers, panneaux… Il n’y a pas que les voitures qui ont été utilisées pour constituer les barrages. Selon les premiers chiffres de la mairie, au moins soixante-dix épaves ont été dégagées.
5 > Vers 10 h 30, une première personne « bloquée depuis quatre jours » a pu se faufiler entre les barrages, pendant le déblayage. Mais selon elle, seul un deux-roues pouvait alors « à peine » passer.



