La place des Cocotiers était remplie de monde, hier matin, à l’occasion du vide-greniers des Nouvelles calédoniennes. Pas moins de 240 brocanteurs expérimentés ou débutants, mais aussi familles et promeneurs du dimanche se sont retrouvés sous le soleil pour faire de bonnes affaires. Mais aussi partager des histoires, comme celles d’objets, venus parfois de loin, avant qu’ils ne changent de propriétaire. Texte : Joanna Jullien / Photos : Julien Cinier
Forte affluence ce dimanche matin sur la place des Cocotiers, baignée de soleil. Le vide-greniers des Nouvelles, reporté deux fois en raison des conditions climatiques, affichait complet avec 240 stands.
Même les seniors de la ville, mis à l’honneur dans une exposition photo sur les grilles de la mairie, ont pris part à l’événement.
« Le vide-greniers, c’est une thérapie. C’est comme si tu montrais à quelqu’un tout ce qu’il mange en une journée », analyse Béatrice, avocate italienne, en regardant tout ce qu’elle a accumulé en quatre ans. Son mari, qui travaille à Goro, a été muté en Ecosse, « qui s’appelait autrefois la Calédonie », note-t-elle amusée. Le couple a profité du vide-greniers pour vendre ses affaires avant son départ.
Lena (à gauche) est une habituée des brocantes. Et des voyages. Surtout en Amérique latine, mais aussi en Asie. Elle a décidé de partager son temps entre ici et la Bolivie, où elle partira en mai ouvrir une école. Elle fait donc de la place. Sur son stand, des tableaux tissés du Guatemala, « qui racontent une histoire », côtoient figurines asiatiques et autres objets issus de ses périples.
A défaut de parcourir des milliers de km, ce bombardier électrique qui fonctionne avec 8 piles, a fait le plaisir des petits enfants de Bernard. « Sa vitesse ? 1 min 20 de la mise à l’eau jusqu’à l’île aux Canards. Après ça dépend du sens du vent », plaisante-t-il.



