Ville en images. Chaque mardi, retrouvez notre rubrique qui observe les communes de l’agglo par le petit bout de la lorgnette. Cette semaine, escale gourmande dans le Grand Nouméa. Si la galette a été l’incontournable du week-end, il existe bien d’autres spécialités du monde à découvrir. Antilles, Israël, Afrique de l’Ouest, des petits plats venus de loin et qui racontent aussi l’histoire de ceux qui les partagent. Texte : Rédaction Nouméa / Photos : J.C., A.T., DR
Toute la semaine, Bertrand Marguerite propose ses spécialités caribéennes : au marché de Ducos, au parc de La Coulée du mardi au vendredi ou sur le marché du Mont-Mou. Au menu : pâtés créoles, accras, boudins, piments arrangés ou encore poulet boucané. Et le monsieur n’hésite pas à faire goûter !
Les spécialités bretonnes de Mamm Soizic embaument le marché de la Moselle le week-end. Véronique, qui a hérité des recettes secrètes de sa grand-mère paternelle, y propose des crêpes, des galettes, mais aussi, sur commande, du kouign amann. Gâteau breton à base de beurre, de sucre et de farine. « Quand on me demande la recette, je dis que c’est tabou », plaisante-t-elle.
Poulet maffé ou yassa, mais aussi jus de gingembre ou de bissap. Sonia, d’origine guinéenne, a décidé de partager avec le plus grand nombre ses talents culinaires et les pièces maîtresses de la gastronomie d’Afrique de l’Ouest. Ses plats sont disponibles, sur commande, notamment par le biais de sa page Facebook « African Queen-Spécialités Africaines ». Et elle ouvrira bientôt une table d’hôtes dans son local en cours d’aménagement, à la Baie-des-Citrons.
Si la cuisine indonésienne est loin de dépayser les palais calédoniens, certains mets particuliers ne sortent des cuisines qu’à certaines rares occasions et sont systématiquement pris d’assaut. Cela avait été le cas des spécialités à base d’abats que sont le babat et le kebluk lors de la célébration des 120 ans de la présence indonésienne, en septembre dernier, à Boulari.
Les falafels d’Orit ont déjà de fidèles clients. Il y a même la queue le premier dimanche de chaque mois devant le magasin Springerval, au Motor Pool. Il faut dire que la recette lui vient directement de sa grand-mère Shoshana. « J’en ai mangé toute mon enfance en Israël, raconte Orit. Ce qui est drôle, c’est qu’aujourd’hui, c’est à la mode parce que c’est vegan. » Exceptionnellement, le rendez-vous de ce mois-ci aura lieu le 15 janvier, à partir de 9 h 30.



