La vie scolaire du collège Louis-Léopold-Djiet a organisé vendredi sa journée annuelle de sécurité routière dans ses murs, en direction des quatre classes de cinquième. L’occasion pour les six partenaires présents de transmettre aux collégiens leurs connaissances et leurs savoir-faire, mais aussi des témoignages pour qu’ils deviennent des citoyens de la route responsables et exemplaires. Textes et photos : Nadège Bège
Emmanuel et Moïse, deux victimes d’accidents routiers et aujourd’hui handicapés ont raconté aux six groupes d’élèves venus à leur rencontre au CDI comment leur vie a tragiquement basculé. « Ne montez jamais en voiture avec quelqu’un qui a bu », leur a lancé Emmanuel, la voix tremblante d’émotion : « 92 % des accidents routiers en Nouvelle-Calédonie sont dus à l’alcool et/ou au cannabis », a rappelé Sylvie Soubrier, référente sécurité routière pour la Defij province Nord.
Pour prévenir les accidents et lutter contre les excès de vitesse, les forces de l’ordre utilisent notamment les radars embarqués. Les élèves ont pu tester le modèle portatif de dernière génération. Tout comme ils ont pu découvrir le test salivaire qui permet de détecter si le conducteur est sous l’emprise ou pas de stupéfiants. L’auto-école du village a également délégué l’un de ses moniteurs pour animer un stand sur le code de la route.
Sous la houlette de la documentaliste et à partir d’articles de journaux, les élèves de cinquième ont réalisé une exposition, qui a fait mouche, sur les accidents de la route. L’accent a été mis sur les principales causes mais aussi les conséquences pour les victimes, les familles, la société, la Cafat et les assurances…



