Mont-dore. C’est hier, sous la case des communautés de l’hôtel de ville, qu’a été célébrée la fête du même nom. L’occasion de se souvenir de la signature des accords Matignon-Oudinot du 26 juin 1988 et de mettre les communautés à l’honneur. Pour cette cinquième édition, des élèves de la commune ont découvert l’exposition Caléidoscope avant de s’initier à l’art de la sculpture, du tressage et de la pyrogravure. Textes et photos : Sophie Botz
Kanak, indonésienne, japonaise, européenne ou encore antillaise… Quelle que soit notre origine, nous sommes tous Calédoniens. Tel était le message véhiculé par la Fête des communautés qui s’est tenue hier à la mairie. Professeur des universités en histoire, Frédéric Angleviel a présenté l’exposition Caléidoscope qui mettait en lumière les différentes communautés.
Après cette entrée en matière, place aux activités. Des élèves se sont essayés à la sculpture, dessinant, puis gravant des chambranles sur du savon. Une première pour la plupart. « Ça nous change de notre quotidien », s’est exclamé Maxime Marie-Sainte, élève de seconde au lycée du Mont-Dore, ravi. Tout comme sa camarade Elisa Lanet, qui a beaucoup apprécié les contes kanak. « On a découvert des histoires d’autres ethnies comme celle de la grenouille de Poindimié. »
Des contes kanak donc, de la sculpture, mais aussi du tressage de feuilles de pandanus. Avec beaucoup d’imagination et de doigté
Il en fallait aussi pour confectionner une case avec « une coco, des cailloux et de la colle forte », comme l’ont fait ces élèves de première au lycée du Mont-Dore.
Ou encore pour faire de la pyrogravure sur du bambou en utilisant de la noix de bancoulier en guise d’encre. Et ce, dans le respect de la tradition kanak. L’événement s’est terminé par une causerie en présence de Pierre Maresca, signataire des accords.



