Îles. Initialement programmé le 18 octobre, le Festival de danses traditionnelles Wezelo a été reporté ce 26 octobre en raison du mauvais temps. Un choix judicieux au regard d’une fréquentation exceptionnelle. Mercredi soir, en clôture de l’événement, le centre culturel pouvait se réjouir d’avoir organisé sa plus grande manifestation de l’année en réunissant les Si Nengone de tout Maré.
1 > Parées de leurs costumes confectionnés de matières naturelles, des troupes des quatre coins de l’île ont enflammé le parc du centre culturel tout l’après-midi, au rythme de bambous frappés au sol et de voix parfois mystiques.
2 > A la tombée de la nuit, la troupe Roiso, menée par Wenic Bearune, ici en élément des abîmes, a donné une représentation revisitée de ses « Lutins écolos ». Une adaptation réussie à en croire les réactions positives d’un parterre composé des plus petits comme des plus anciens de l’île.
3 > Avant de laisser place à une dernière troupe, le centre culturel a offert un dîner aux artistes et aux spectateurs. C’est la paroisse d’Eni qui a préparé les nombreux plats dégustés dans une ambiance simple et chaleureuse, propre à Maré.
4 > Ces petits danseurs de Wakoné sont grimés comme pour chaque représentation de danse traditionnelle. Cette pratique culturelle est l’une des plus répandues sur l’île. Ciment des tribus, la danse réunit tous ses membres, de tout âge, qui se répartissent entre musique, chant et danse.
5 > C’est la troupe de Taguy La Roche qui a eu l’honneur de clôturer le festival. Malgré l’heure avancée et la fraîcheur de la nuit, le nombre de spectateurs n’a pas faibli. Noël Guanere, l’animateur culturel en charge de cet événement, se satisfait que la formule choisie ait autant plu.



