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  • Anthony Tejero | Crée le 27.11.2023 à 12h27 | Mis à jour le 27.11.2023 à 13h09
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    Devant le lycée Lapérouse, l’heure était au débrief des épreuves pour ce groupe d’amis. Photo Anthony Tejero
    Le temps de travail est-il un temps perdu ? La conscience gouverne-t-elle nos actes ? Voici une partie des sujets sur lesquels ont dû plancher les lycéens calédoniens, ce lundi matin, lors de l’épreuve de philosophie. Reportage à la sortie du lycée Lapérouse.

    C’est souvent l’épreuve du bac la plus redoutée des lycéens. Mais pas de quoi franchement inquiéter Raphaël, devant le lycée Lapérouse, qui débrieffe avec un de ses camarades… leur coup de pêche du week-end. Quant à l’épreuve du jour ? "Ça va je pense, j’ai fait trois parties et quatre pages, donc ça s’est plutôt bien passé, estime le jeune homme de 18 ans, loin d’être féru des "grands penseurs" inscrits au programme. La philosophie, c’est pas trop mon truc préféré. Je n’ai pas réussi à avoir la moyenne de l’année, donc là mon objectif, ce serait d’arriver à avoir 10 sur 20." Côté sujet, Raphaël a opté pour la question : le temps de travail est-il un temps perdu ? "Ça dépend de chaque personne et du métier que l’on fait, si ça lui plaît ou non", résume, on ne peut plus pragmatique, le lycéen.

    "Actes manqués et rêves érotiques"

    Autre sujet du jour soumis aux élèves des filières générales : la conscience gouverne-t-elle nos actes ? Un thème qui a inspiré Vincent et Jaïna, là encore pour des raisons bien pragmatiques : "C’est le seul sujet qu’on a vu avec notre prof, donc on est contents, glissent ces deux amis, restés "un peu plus" de trois heures dans la salle : Je pense qu’on a tous répondu oui, mais qu’il y a des limites, notamment avec l’inconscient. Cela peut passer par les actes manqués, les pulsions et même les rêves érotiques".

    De là à être sereins sur la pertinence de leur production, il y a un pas que Jaïna se refuse de franchir : "On est mitigés car avec la philosophie, on ne peut jamais vraiment savoir si on est ou pas dans le sujet. Cette matière, disons qu’on l’a trouvée bof. Pourtant, hier, quand j’ai révisé, je me suis rendu compte que c’était intéressant."

    Enseigner la philosophie dès l’école primaire ?

    Une prise de conscience qui a en revanche germé plus tôt dans l’esprit de Méloé, 17 ans.

    "Je pense qu’on devrait nous apprendre la philosophie bien plus tôt et pourquoi pas dès la primaire pour développer notre esprit critique et mieux comprendre les enjeux, estime la jeune femme. Là, on a à peine un an pour nous demander des compétences que je trouve difficiles à acquérir si vite. En philosophie, une seule phrase a plusieurs sens. Sur 2 heures, je pense comprendre environ 10 % du cours. Je suis arrivée en terminale sans savoir ce qu’était la philosophie et j’en ressors sans avoir encore véritablement compris."

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