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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 09.01.2024 à 17h27 | Mis à jour le 09.01.2024 à 17h27
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    Placés le long des routes, ces radars mobiles nouvelle génération sont capables de repérer les excès de vitesse dans le flot de la circulation. Photo Baptiste Gouret
    Le gouvernement a fait l’acquisition de quatre radars automatiques capables d’identifier, de jour comme de nuit, les excès de vitesse. Ils seront installés ponctuellement le long des axes les plus accidentogènes du réseau routier calédonien à compter de la fin du mois. Objectif : modifier les comportements, alors que la vitesse a été responsable de la mort de 125 personnes ces cinq dernières années.

    C’est un nouvel outil dans la lutte contre l’insécurité routière. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie vient de faire l’acquisition de quatre radars mobiles nouvelle génération, mis à disposition de l’État pour être utilisés par les gendarmes et les policiers, pour un montant total de 17 millions de francs. Plus performants que les anciens modèles, ces appareils sont capables de mesurer la vitesse des véhicules, de jour comme de nuit, avec une portée pouvant atteindre 100 mètres.

    Autonomes et automatiques, ils seront en mesure de repérer les excès de vitesse parmi le flot de circulation et de prendre une photo de la plaque des véhicules en infraction. Ils pourront être déployés sur l’ensemble du réseau routier calédonien. "On a déjà fait un travail d’identification des zones sensibles et à risque sur lesquelles il faut en priorité déployer ces appareils", souligne le capitaine de gendarmerie David Roussel, officier adjoint de la sécurité routière.

    Changer en profondeur les comportements

    Ces nouveaux radars devraient permettre de "procéder à des contrôles de masse", poursuit le gendarme. Les infractions enregistrées feront l’objet de procès-verbaux envoyés par courrier à l’adresse qui correspond au véhicule. Les contraventions varient entre 10 000 et 15 000 francs pour des excès en dessous de 40 km/h. Au-delà les automobilistes s’exposent à une suspension de leur permis de conduire.

    Pour autant, l’enjeu ici n’est pas "de faire du chiffre", assure Karim Ouni, directeur de la Direction des infrastructures, de la topographie et des transports terrestres (DITTT). Cette nouvelle technologie sur le territoire n’a qu’un objectif : "modifier les comportements de certains usagers de la route". Au cours des cinq dernières années, la vitesse a été responsable "de 125 morts et 500 blessés dont 300 gravement", rappelle Karim Ouni. En 2023, elle était présente dans 63 % des accidents.


    Les appareils sont ensuite connectés à une tablette afin de récupérer les photos des infractions enregistrées. Photo Baptiste Gouret

    Face à ce constat, le gouvernement et le haut-commissariat ont décidé de placer davantage de moyens dans le contrôle et la répression de ce comportement à risque. "Ça fait partie des recommandations du conseil calédonien de la sécurité routière", qui s’était tenu fin 2022 au terme d’une année noire sur les routes calédoniennes (70 morts). "C’est une solution pragmatique pour que les usagers de la route se sentent surveillés et changent en profondeur leurs comportements." "Il est prouvé que l’augmentation des contrôles fait baisser la vitesse moyenne sur les routes", reprend le capitaine David Roussel, qui admet toutefois qu’il "faudra du temps pour observer les premiers effets sur la vitesse moyenne".

    Actuellement en phase d’essai, les quatre appareils seront déployés à partir de la fin du mois de janvier. D’ici la fin de l’année, quatre radars fixes devraient également être installés le long des routes calédoniennes.

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