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    Nouvelle Calédonie
  • Baptiste Gouret | Crée le 17.10.2023 à 13h43 | Mis à jour le 17.10.2023 à 18h20
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    Des files d’automobilistes pouvaient être observées dans une grande partie des stations-service, ce mardi, à la veille de l’examen du texte sur la réforme du Ruamm. Photo Baptiste Gouret
    Depuis ce mardi midi, des files d’automobilistes se créent dans les stations-service de l’agglomération. Une réaction à la rumeur sur des blocages qui pourraient intervenir dans l’après-midi par des opposants à la réforme sur le Ruamm. Alors que le collectif Agissons solidaires a annoncé l'annulation de la mobilisation de mercredi, le gouvernement demande aux Calédoniens d'éviter d'encombrer les points de distribution. 

    [Mise à jour : 18h10] Face aux rumeurs de blocages qui ont circulé toute la journée sur les réseaux sociaux, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a souhaité réagir. Il rappelle, dans un communiqué diffusé en fin de journée, que "le collectif Agissons solidaires a annulé son appel à la mobilisation prévue mercredi 18 octobre. Ainsi, il n'existe pour l'heure aucun risque de pénurie de carburant dans les stations-service." Le gouvernement demande donc à chacun de "faire preuve d'un comportement raisonné afin d'éviter l'encombrement des points de distribution".

    Apogoti, Kenu-In, Portes-de-Fer, centre-ville… La situation se répète d’une station-service à l’autre dans l’agglomération, ce mardi 17 octobre. Partout, des files d’automobilistes qui patientent pour un plein de carburant. De nombreux Calédoniens se sont en effet précipités, ce mardi midi, en réaction aux rumeurs sur de potentiels blocages, qui pourraient être déclenchés par des opposants à la réforme du Ruamm.

    Celle-ci doit être examinée en séance du Congrès, mercredi 18 octobre. Des réunions devaient se tenir, ce mardi, entre le collectif Agissons solidaires, opposé à la réforme, et des membres de l’Éveil océanien, porteur du texte. Lundi, lors d’une conférence de presse, Mimsy Daly, à la tête du Medef, prévenait déjà : "Les discussions continuent avec la volonté de trouver une solution, quelque chose de tolérable pour les travailleurs indépendants afin d’éviter un conflit, mais si on n’y parvient pas, il y aura conflit."

    En fin de matinée, mardi, un document audio circulait sur les réseaux sociaux évoquant un blocage, dès l’après-midi, des routes, des supermarchés et des stations-service par les rouleurs.

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