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    Nouvelle Calédonie
  • AFP | Crée le 13.10.2023 à 06h55 | Mis à jour le 13.10.2023 à 08h05
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    Jean-Pierre Djaiwé, l’un des porte-parole du Palika a présenté les lignes du mouvement, à l’issue de son congrès, qui se tenait le week-end dernier. Photo Archives LNC / Yann Mainguet
    Le Palika, qui tenait une conférence de presse, ce jeudi, entend poursuivre le dialogue avec l’État sur le futur statut de la Nouvelle-Calédonie et envisage de discuter avec les non-indépendantistes, pour la première fois depuis deux ans. La position du mouvement est donc différente de celle adoptée par l’UC.

    Réuni le week-end dernier en assemblée générale, le Palika, "a décidé de poursuivre les discussions avec l’État", a annoncé, hier, jeudi, Jean-Pierre Djaïwe, l’un des porte-parole du parti indépendantiste.

    Une position qui tranche donc avec celle de l’Union calédonienne (UC), qui, au retour des discussions sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, à Paris, avait annoncé de son côté son intention "de suspendre toutes les rencontres avec l’État", jusqu’à son congrès annuel qui doit avoir lieu du 9 au 12 novembre prochain.

    Or, de nouvelles discussions sont prévues fin octobre à Nouméa, lors du déplacement sur la Caillou du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.

    "Il nous faut trouver le chemin qu’attendent les Calédoniens"

    Le Palika comme l’UC jugent le document de travail sur le futur statut du territoire proposé par l’État "inacceptable", notamment sur les questions de droit à l’autodétermination et de citoyenneté. Mais, du côté du Palika, "sans renier nos convictions profondes, il nous faut trouver le chemin qu’attendent les Calédoniens", explique Jean-Pierre Djaïwe. Le mouvement envisage même de se mettre autour de la même table que les non-indépendantistes, ce qui n’est pas arrivé depuis deux ans.

    Depuis le troisième référendum, les indépendantistes ont refusé de discuter avec les partisans du maintien dans la France.

    "À un moment donné, il va falloir entrer en discussion avec les non-indépendantistes. Parce que c’est avec eux qu’on va trouver un accord", a poursuivi le porte-parole du mouvement. Ces rencontres pourraient avoir lieu dès le début du mois de novembre "si le document que nous soumet l’État à ce moment-là correspond à nos attentes", a-t-il ajouté.

    " Il y a également des revendications légitimes des non-indépendantistes"

    "La revendication d’indépendance n’est pas éteinte, et le Palika redit qu’il ne peut pas y avoir d’avenir dans ce pays si on ne va pas dans le sens des revendications qui sont portées par les indépendantistes d’une manière générale, mais il y a également les revendications tout aussi légitimes des non-indépendantistes", argumente Jean-Pierre Djaïwe, avant de conclure par une expression de Jean-Marie Tjibaou : "Le Palika a déjà dit sa position, il opte pour l’indépendance en partenariat avec l’État. Le pari de l’intelligence, c’est ça".

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