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  • AFP | Crée le 27.02.2024 à 10h14 | Mis à jour le 27.02.2024 à 10h14
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    Les deux ouvriers papous et le pilote d’hélicoptère australien (absent sur la photo) sont restés lundi quelques heures sous la menace de leurs ravisseurs dans la région des hauts-plateaux, avant que les kidnappeurs ne se ravisent et les libèrent. Photo AFP
    Un pilote d’hélicoptère australien et deux autres personnes qui ont été enlevés lundi après-midi dans les hauts-plateaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée, une région en proie à des violences ces derniers temps, ont finalement été libérés.

    La tension est toujours extrêmement forte dans la région des hauts-plateaux, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Après le conflit clanique qui a coûté la vie à plus de 50 personnes la semaine dernière, trois personnes ont été kidnappées lundi après-midi, puis libérées en fin de journée. Un pilote d’hélicoptère australien et deux ouvriers ont été enlevés près du mont Sisa, dans une zone isolée de la province centrale de Hela où elles s’étaient rendues pour travailler sur une tour de télécommunications. Elles sont désormais "saines et sauves", a indiqué la police papoue. "Par l’intermédiaire des chefs locaux, les ravisseurs ont été prévenus que la police n’hésiterait pas à faire usage de la force létale pour libérer les otages", a déclaré le commissaire de police David Manning.

    Alors que la police et l’armée approchaient la zone, les ravisseurs – actuellement recherchés afin d'"être traduits en justice", a poursuivi M. Manning -, ont laissé les trois hommes regagner leur hélicoptère.

    "Le crime ne paie pas"

    Une vague d’enlèvements et de violences tribales dans les hauts-plateaux de Nouvelle-Guinée a fait plusieurs centaines de morts ces dernières années. La semaine dernière, plus de 50 corps ont été retrouvés au bord d’une route principale, à la suite d’affrontements entre clans rivaux.

    Le gouvernement est soumis à une forte pression pour renforcer la sécurité dans la région. "Je tiens à informer tout le monde que le crime ne paie pas, il conduit en fin de compte à l’arrestation ou à la mort des criminels", avait déclaré à l’AFP le Premier ministre papouasien James Marape.

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