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  • Radio1 Tahiti | Crée le 06.11.2023 à 05h59 | Mis à jour le 06.11.2023 à 06h59
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    La fréquentation touristique de la Polynésie française a presque retrouvé son niveau d’avant Covid. Hors tourisme domestique et excursionnistes, elle s’est élevée à 218 750 touristes en 2022, contre 236 000 en 2019. Photo Radio1 Tahiti
    En 2022, 219 000 touristes non-résidents ont visité la Polynésie française et consommé près de quatre millions de nuitées touristiques. Ils ont dépensé 77 milliards de francs au cours de leur séjour (contre 65 milliards en 2018 et 27 milliards en 2021), soit plus de cinq fois la valeur des exportations de produits locaux qui s’élève à 15 milliards de francs. 12 000 salariés dans 4 600 entreprises exercent dans le secteur touristique. Le point avec notre partenaire Radio1 Tahiti.

    Le tourisme est la branche la plus importante du commerce extérieur polynésien. Avec le transport aérien international, il représente plus de 70 % des exportations de biens et services réalisées en 2022 pour contribuer, ensemble et directement, à 8 % au produit intérieur brut (PIB) en Polynésie française. Fortement excédentaire, la balance entre les dépenses des touristes non-résidents en Polynésie française (77 milliards de francs) et les résidents à l’étranger (30 milliards) dégage un solde positif de 47 milliards en 2022.

    Les dépenses des touristes participent au chiffre d’affaires réalisé par les entreprises polynésiennes avec les dépenses effectuées localement par les non-résidents dans l’hébergement, la restauration, les activités, les commerces ou encore les transports locaux. Au total, plus de 4 600 entreprises opèrent sur ces segments d’activités en 2022 et emploient plus de 12 000 salariés. On estime que les dépenses touristiques (y compris celles en transport international réalisées dans une entreprise polynésienne) représentent, en moyenne, 60 % de l’activité annuelle de ces entreprises (plus de 90 % pour l’hébergement et environ 45 % pour la branche transport) dites caractéristiques du tourisme.

    L’importance des marchés nord-américains…

    En 2022, les arrivées de touristes internationaux ont presque triplé par rapport à 2021 (+165 %). Le secteur retrouve ainsi 92 % du niveau de fréquentation de 2019. Ce redressement vigoureux est le résultat d’une forte demande de voyages internationaux, conjuguée à l’assouplissement ou à la levée des restrictions sur les déplacements, comme pour la Nouvelle-Zélande en juillet 2022. Ainsi, la fréquentation touristique de la Polynésie française, hors tourisme domestique et excursionnistes, s’élève à 218 750 touristes en 2022, contre 236 000 en 2019.


    Évolution des dépenses touristiques. Illustration DR

    Premier marché en effectifs et en dépenses touristiques, les Nord-Américains ont dépensé 40 milliards de francs pendant leur séjour en 2022, soit 52 % des dépenses totales. Cette forte hausse depuis 2018 (+42 %) s’explique par la croissance des effectifs nord-Américains de 26 % depuis 2018 et par des dépenses moyennes individuelles par séjour qui bondissent de 17 % à 380 000 francs. Cette hausse de la dépense moyenne résulte exclusivement d’une importante augmentation de la dépense journalière à 34 000 francs contre 29 000 francs en 2018, la durée moyenne de séjour étant restée relativement stable pour cette clientèle (11,3 jours en 2022, contre 11,1 jours en 2019).

    … et français

    Deuxième marché en termes de devises, les touristes européens (y compris les Français) ont dépensé 30 milliards de francs en Polynésie française au cours de l’année 2022. Ce montant progresse de 29 % depuis 2018, avec une augmentation de 18 % des effectifs touristiques depuis 2018 et de 11 % des dépenses par séjour à 331 000 francs.

    Cette forte croissance des effectifs s’explique par les arrivées importantes de touristes originaires de l’Hexagone qui sont 45 % plus nombreux qu’en 2018, alors que les autres clientèles européennes sont un quart moins nombreuses en cette année de reprise post-Covid. Dans le détail, la clientèle originaire de l’Hexagone dépense 21,5 milliards de francs (soit 305 000 francs par séjour) et les autres pays européens expliquent 8,3 milliards de francs des recettes pour une dépense moyenne de 375 000 francs par séjour.

    Les croisiéristes génèrent 21 % des recettes touristiques

    Totalement arrêtée pendant la crise Covid, la croisière a vu en 2022 une reprise progressive : 18 % de nos visiteurs sont des croisiéristes. Ils ont dépensé 16 milliards de francs au cours de leur séjour, soit 400 000 francs en moyenne par séjour, dont 55 % ont été dépensés à terre (hébergement, transport, commerce, etc.). Les croisiéristes sont à 51 % nord-américains et pour un quart français, avec une durée de séjour de 16 jours dont près de la moitié est en moyenne passée sur terre.

    Près de 60 % des dépenses touristiques concernent l’hébergement

    Sur l’année 2022, les dépenses en hôtellerie et autres structures d’hébergement terrestre restent le premier poste de dépenses des touristes internationaux, soit 185 000 francs par personne pour un séjour moyen de 17,5 jours (dont 11 jours en hébergement marchand). Elles représentent 47 % des dépenses totales des touristes, soit 36 milliards de francs dont 3 milliards dépensés par les croisiéristes. Cumulées à celles des croisiéristes en hébergement flottant (8 milliards de francs en 2022), les dépenses en logement représentent, en moyenne, 60 % du budget vacances des touristes.

    Les dépenses en transport et en restauration expliquent un quart du budget vacances

    Les transports représentent des dépenses de 10 milliards de francs, dont 59 % à destination des transports aériens domestiques, 33 % pour les transferts, locations de voiture, taxis et bus, et le reste pour le transport maritime. Élément central des vacances, les dépenses dans les bars, cafés, restaurants (d’hôtel ou non) concernent près de neuf touristes sur dix, qui ont dépensé près de 9 milliards de francs pour ce poste de dépenses, soit 40 000 francs par séjour en moyenne.

    75 % des touristes achètent des activités de loisirs, dépensant en moyenne 30 000 francs par personne et par séjour. En revanche, le shopping pourrait encore progresser : la dépense moyenne est de 35 000 francs par séjour, dont un quart en produits perliers.

    Les "honeymooners", les plus dépensiers

    Les touristes en voyages de noces (motif déclaré par 25 % des Nord-Américains, 10 % des Français et 40 % des Européens) ont la plus forte dépense quotidienne (40 000 francs par jour) et par séjour (500 000 francs).

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