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  • A.T. | Crée le 17.11.2023 à 11h25 | Mis à jour le 17.11.2023 à 11h26
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    Chaque matin depuis lundi, les ambulanciers sont en grève devant le siège social de l’employeur, à Tuband. Photo Anthony Tejero
    La moitié des effectifs des sociétés d’ambulance La Coulée, Alizée et ARS, soit une quinzaine de salariés, sont en grève pour dénoncer des "retards systématiques" de versement des salaires. De son côté, la direction assure connaître des difficultés de trésorerie aggravées par ces mouvements sociaux "répétés".

    Ils s’étaient déjà fait connaître l’an passé en s’installant plusieurs jours sur le rond-point de Magenta, cette fois-ci, le piquet de grève a élu domicile directement devant l’habitation de leur employeur, à Tuband.

    Une quinzaine de salariés des sociétés d’ambulance La Coulée, Alizée et ARS ont entamé un nouveau mouvement social depuis lundi, sous la houlette de La Fédé. En cause : des "retards systématiques" de versement des salaires. Et ce depuis trois ans.

    "Des gens ont perdu leur voiture et leur logement"

    "Nous sommes en bagarre avec l’employeur sur le même sujet depuis tout ce temps et c’est toujours pareil. Par exemple, nous sommes aujourd’hui le 17 novembre et les salariés n’ont pas encore été payés du mois d’octobre, déplore Doris Rivière, collaboratrice du secteur privé à la Fédération des fonctionnaires. Des gens ont perdu leur voiture, leur habitation ou ont été expulsés de leur appartement, car l’employeur qui est en charge, par convention avec l’organisme prêteur, de prélever directement les traites des crédits des salariés sur les salaires, n’a pas été capable de verser ces sommes à temps."

    Des dérives que dénonce donc le syndicat, demandant une nouvelle fois, le versement des salaires "en temps et en heure", qui accuse la société de "mentir" lorsqu’elle explique ces délais par des retards de paiement de la Cafat.

    "Je ne peux pas inventer l’argent que je n’ai pas"

    La direction, qui met en avant une situation humaine délicate avec "des menaces physiques", assure faire de son mieux, au vu des problèmes de trésorerie que traverse la société. "Tous mes comptes sont transparents. Je ne peux pas inventer l’argent que je n’ai pas. Chaque jour de grève représente une perte de chiffre d’affaires d’un million de francs, se défend la cheffe d’entreprise, qui assure que les versements des salaires devraient être effectifs, d’ici ce soir. Nous payons les salariés en priorité et la direction ne se verse rien. Car en raison des grèves à répétition de ces salariés, notre situation financière se dégrade considérablement. À cause de cela, nous avons par exemple perdu des marchés, notamment notre contrat d’exclusivité avec le CSSR (Centre de soins de suite et de réadaptation)."

    Dans ce contexte, la direction annonce d’ailleurs que des réductions d’effectifs seront à prévoir par manque de trésorerie : "Ce seront les salariés en CDD, eux-mêmes grévistes, qui malheureusement en subiront les conséquences."

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