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  • A.T. | Crée le 15.02.2024 à 05h00 | Mis à jour le 15.02.2024 à 07h16
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    De 2017 à 2023, la participation de l’État s’est élevée à 2 milliards. Un bilan de cette action a été présenté aux représentants des mairies et du haut-commissariat, mercredi. Photo : Anthony Tejero
    L’État vient de renouveler sa convention de financement avec sept communes du Caillou pour la période 2024-2027. Objectif : soutenir leur politique mise en place en faveur d’une jeunesse qui "pose de plus en plus problème".

    "Une jeunesse livrée à elle-même, ce n’est jamais bon. Il faut pouvoir donner des perspectives, des possibilités d’insertion aux jeunes. Or c’est souvent sur les épaules des maires que repose l’essentiel des projets envers eux", glisse le haussaire Louis Lefranc. Ce constat a poussé l’État à reconduire, pour la période 2024-2027, ses conventions qui financent une partie du fonctionnement de sept communes : Nouméa, Dumbéa, Païta, Mont-Dore, La Foa, Bourail et Thio.

    Pourquoi ces collectivités ? Parce qu’elles ont mis en place "un plan jeunesse" et qu’elles se sont dotées d’un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (ou d’un comité équivalent). Ce sont les conditions sine qua non pour prétendre à cette aide.

    Ainsi, pour les quatre années à venir, ces collectivités se partageront une enveloppe de 1 milliard de francs (soit 8,7 millions d’euros). Des conventions renouvelées et signées, ce mercredi, au haut-commissariat, à la grande satisfaction des maires, qui ont eu peur de perdre ce dispositif alors que l’État s’oriente de plus en plus vers un financement essentiellement axé autour des investissements.

    "Nous avons de plus en plus de problèmes avec notre jeunesse"

    "Nous ne pourrions pas mener toutes ces actions en faveur de la jeunesse qui nous permettent d’organiser le plus de rencontres possible avec ces jeunes, qui sont parfois désœuvrés sans l’implication de l’État", confirme le premier édile de Nouméa Sonia Lagarde.

    Et ce n’est pas le maire de Bourail qui la contredira : "Nous avons de plus en plus de problèmes avec notre jeunesse, aussi bien kanak que caldoche, avec de l’alcool et du cannabis consommés à vau-l’eau, et même à la portée des enfants parfois. Il n’y a plus de limite. La situation se dégrade et donc cet argent permet de financer des actions en leur faveur pour tenter de les remmener sur les rails, explique Patrick Robelin, qui mise notamment sur les chantiers d’insertion et les animations. La commune doit occuper les jeunes, avec une priorité mise sur les plus défavorisés et ceux en décrochage scolaire. Il y a énormément de familles monoparentales, déstructurées et complètement débordées, où la maman n’a plus autorité sur ses garçons quand ils grandissent. Nous nous devons d’accompagner ces gens. "

    Explosion démographique

    Du côté de Dumbéa, cette convention est également jugée essentielle pour tenter de capter les nouvelles populations qui s’installent chaque année dans une commune en plein essor où la moitié des habitants ont moins de 25 ans. "Ce financement est indispensable si on veut accueillir cette population nouvelle, qui est très jeune et vient de partout en Nouvelle-Calédonie, estime le maire Yoann Lecourieux. Il est nécessaire de trouver des actions, des moyens et des dispositifs pour les intégrer le plus vite possible au contexte dumbéen et au reste de la population."

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