"Il s’agit aujourd’hui de sauver l’anse Vata de l’érosion. Si on ne fait rien, en 2050, la plage et une partie de la route auront disparu", a rappelé Sonia Lagarde. Le projet implique la pose de brise-houle en mer et d’un ouvrage de confortement en front de mer. Ce dernier sera construit en recul, élargissant la plage de trois mètres. Derrière, plus de 400 arbres seront transplantés ou plantés, dont des espèces locales, des espaces enherbés seront aménagés, des farés, des tables de pique-nique, des workout, etc. seront installés puis une large promenade a été pensée pour "faire la part belle aux modes doux", souligne Sonia Lagarde. "Nous avons voulu un projet inclusif qui tient compte de tous les usages, terrestres comme nautiques", répète-t-elle, espérant que les visuels du projet finalisé apaiseront une partie des critiques, notamment celles des pratiquants de sports nautiques.

Les visuels montrés en septembre pour présenter "le projet de projet ont pu desservir", souligne Romain Paireau, le secrétaire général. La ville a également reconnu un déficit de communication, "on l’assume et on s’en excuse". "On avait prévu des réunions publiques qui n’ont pas pu être tenues à cause de la crise sanitaire", précise-t-il, assurant que des rencontres ont néanmoins eu lieu avec les loueurs de matériel et des représentants d’associations de sports nautiques.

Des panneaux explicatifs vont être installés vers le Hilton pour présenter le projet à la population. Il devrait également l’être à l’occasion des réunions de quartier, qui n’ont pas encore pu reprendre à cause de la crise sanitaire.