Ils ont décidé de ne pas faire grève mais de se relayer pour informer les usagers sur la situation que rencontre actuellement le GIE Karuïa. Le groupement, en charge des bus de la capitale pour le SMTU, rassemble 80 entrepreneurs pour qui plus de 200 chauffeurs, tous inquiets, travaillent.

Depuis que Joseph Saliga, le président du GIE a tiré la sonnette d’alarme, le SMTU a versé un mois de retard de paiement. Il en reste deux en attente. "On peut encore tenir jusqu’à la fin du mois d’août, ensuite on ne pourra plus payer les charges", qui comprennent notamment le carburant et les salaires, explique l’un des employés mobilisés. Les tracts distribués reprennent l’historique du fonctionnement des transports en commun et en expliquent le financement.