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  • © 2020 AFP | Crée le 20.10.2020 à 17h10 | Mis à jour le 20.10.2020 à 17h15
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    Heurts entre manifestants et police à Santiago, le 18 octobre 2020 au Chili Martin BERNETTI-AFP

    Le président Sebastian Piñera a condamné les violences qui ont émaillé le premier anniversaire du soulèvement social au Chili et appelé les citoyens à se déplacer en masse pour voter au référendum constitutionnel de dimanche.

    Environ 30.000 personnes, selon le gouvernement, se sont rassemblées dimanche sur la Plaza Italia à Santiago, épicentre de la contestation sociale surgie il y a un an, le 18 octobre 2019, après une augmentation du prix du ticket de métro.

    Alors que le rassemblement s'est déroulé de manière festive et pacifique, des violences ont éclaté en fin de journée, qui se sont soldées par l'incendie de deux églises.

    "Hier, nous Chiliens, avons vu deux comportements et deux réalités", a déclaré le président. D'une part, des dizaines de milliers de Chiliens qui ont manifesté pacifiquement et, d'autre part, "une minorité de criminels qui ont déclenché une vague de violence, de pillage et de vandalisme, notamment l'incendie de deux églises de grande valeur historique et patrimoniale", a-t-il ajouté.

    Au total, une centaines d'actes de dégradation et de violence ont été recensés par les forces de l'ordre dans tout le pays. Plus de 600 personnes ont été interpellées et 118 policiers blessés.

    "Ces actes criminels doivent être condamnés par tous ceux d'entre nous qui croient en la démocratie et veulent vivre en paix. Et nous devons condamner non seulement les auteurs de ces actes criminels, mais aussi ceux qui, d'une manière ou d'une autre, les promeuvent, les protègent ou les justifient", a ajouté M. Piñera.

    La manifestation a eu lieu une semaine avant l'organisation d'un référendum historique où les Chiliens sont appelés à se prononcer sur un changement de Constitution, revendication forte de la contestation.

    Plus de 14 millions de Chiliens seront appelés à se prononcer pour ou contre la rédaction d'une nouvelle Constitution en remplacement de l'actuelle, votée en 1980, en plein régime militaire.

    Le président conservateur, qui n'a pas déclaré publiquement s'il soutenait le "J'approuve" (Apruebo) ou "Je rejette" (Rechazo), a appelé les Chiliens à voter.

    "Nous appelons, avec beaucoup d'enthousiasme, chacun de nos compatriotes à participer et à voter lors du référendum de dimanche prochain, car toutes les positions et toutes les opinions comptent et sont importantes dans une démocratie", a déclaré le président.

    Les sondages prévoient une large victoire du "J'approuve".

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