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  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 16.02.2023 à 19h00 | Mis à jour le 16.02.2023 à 19h10
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    Les investigations ne sont pas terminées, "de manière à interpeller d'autres coauteurs de ces agissements totalement inacceptables qui auraient pu se solder par un drame". Archives LNC
    La justice a condamné trois personnes impliquées dans les violences à la tribu de Payama dans la nuit du 8 au 9 février.

    Moins de dix jours après les violences, la justice donne le ton.

    Dans la nuit du 8 au 9 février dernier, un véhicule avait été volontairement et violemment percuté par plusieurs véhicules conduits par des hommes originaires de la tribu de Payama, domiciliés désormais à la tribu de Païta.

    Les occupants du véhicule percuté étaient parvenus à se réfugier dans les broussailles tandis que leur véhicule était incendié. Au cours de la soirée, le groupe appartenant à la tribu de Païta avait tiré de nombreux coups de feu avant de mettre le feu à deux habitations et des voitures.

    L’enquête de la brigade de recherches de Koné a permis l’arrestation de trois suspects.

    "Deux hommes âgés de 24 et 27 ans et résidant à la tribu de Païta ont reconnu au cours de leur garde à vue, avoir volontairement percuté avec leur voiture, le véhicule dans lequel avaient pris place cinq personnes appartenant à la tribu de Payama. Ils ont également admis avoir tiré plusieurs coups de feu avec un fusil de chasse en leur direction, sans provoquer de blessure sur les victimes", a annoncé le procureur de la République.

    Le troisième mis en cause, âgé de 31 ans, "a reconnu avoir mis le feu avec son briquet dans l’habitation de l’une des victimes, provoquant la destruction du bien immobilier", détaille Yves Dupas.

    Jugés en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, les prévenus ont été condamnés à une peine de 18 mois de prison dont 6 mois assortis d’un sursis probatoire (durant deux ans) comprenant une interdiction de paraître sur la commune de Kaala-Gomen et les trois tribus de Payama, Tegon et Païta ainsi que l’indemnisation des victimes.

    La partie ferme – douze mois donc – est "susceptible d’un aménagement de peines par le juge d’application des peines", précise le magistrat.

    Enfin, "six armes d’épaule et leurs munitions ont fait l’objet d’une mesure de confiscation".

    Les investigations ne sont pas terminées, "de manière à interpeller d’autres coauteurs de ces agissements totalement inacceptables qui auraient pu se solder par un drame".

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