Les banques calédoniennes s’en sortent, malgré la crise sanitaire et l’incertitude institutionnelle. Dans son dernier rapport, publié le 27 septembre, l’Institut d’émission d’Outre-mer constate que "l’activité bancaire du territoire est restée relativement dynamique" en 2020.

L’activité des banques a été impactée par trois facteurs : la crise sanitaire, le "contexte d’incertitude institutionnelle" et les tensions sociales.

Des banques "robustes"

L’IEOM salue la "robustesse" des quatre banques présentes en Nouvelle-Calédonie (BCI, BNC, Société générale et BNP). Les prêts garantis par l’État et les reports d’échéances ont autant permis de soutenir les entreprises que l’activité bancaire.

Avec le confinement et la fermeture des frontières, les dépôts ont augmenté. Et le nombre de crédits en cours a grimpé de 5,2 % en 2020, contre 3,8 en 2019. "Les encours bruts totaux de crédits à l’économie calédonienne atteignent 1 326 milliards XPF", précise l’IEOM.

Les banques locales affichent cependant des résultats mitigés, nuance le rapport, avec un résultat d’exploitation en berne et un un résultat net en progression.