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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 28.06.2022 à 11h55 | Mis à jour le 28.06.2022 à 14h41
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    Le procès de "l’affaire de la tronçonneuse" se déroule devant la cour d’assises de Nouméa. Photo A.T.
    La cour d’assises juge depuis mardi matin, et jusqu’à vendredi, cinq jeunes gens accusés d’avoir tué un homme de 54 ans à Portes d’Argent le 23 mai 2020.

    Deux ans après le décès de Jean-Louis Bartolini, ses meurtriers présumés sont jugés. La cour d’assises, présidée par François Billon, se penche sur " l’affaire de la tronçonneuse " depuis ce mardi matin et jusqu’à vendredi. Un e affaire dans laquelle cinq jeunes gens sont renvoyés pour meurtre, encourant la peine de 30 ans de réclusion criminelle.

    Le 23 mai 2020, la police est appelée sur une rixe à Portes d’Argent impliquant plusieurs personnes. Sur place, ils découvrent Jean-Louis Bartolini inconscient, le visage tuméfié, gisant au sol sur le dos dans une flaque de sang. L’enquête a révélé que la victime était sortie de chez elle avec une tronçonneuse en marche à la main, se plaignant du bruit provoqué par un groupe de six à dix jeunes non loin de chez lui.

    Le quinquagénaire avait coursé plusieurs garçons du quartier, dégradant au passage du mobilier urbain avec sa tronçonneuse. Jean-Louis Bartolini avait alors reçu une grosse pierre derrière la tête, le faisant tomber. Il avait ensuite fait l’objet de nombreux coups de pied au visage et au thorax. Son décès était constaté très rapidement après.

    La personnalité des accusés à l’étude

    L’instruction a permis également de souligner que le quinquagénaire, qui avait plus de 3 grammes d’alcool dans le sang, avait passé un appel téléphonique à la police municipale quelques minutes avant les faits pour demander à une patrouille d’intervenir et d’arrêter les nuisances sonores.

    Trois accusés sont détenus provisoirement dans ce dossier, les deux autres comparaissent sous contrôle judiciaire. Mes Siggrid Klein, Barbara Brunard, Martin Calmet, Pierre-Louis Villaume et Julien Marty assistent les jeunes âgés de 20 à 23 ans face à l’avocat général Christian Pasta. La partie civile est représentée par Me Fabien Chambarlhac. La personnalité des accusés est pour l’instant abordée par la cour et les jurés. Le procès devait se tenir à huis clos car un des accusés était mineur au moment des faits. Mais la cour a, sur le fondement d’un article du Code pénal des mineurs, décidé de rendre les débats publics.

     

    Plus d’informations à venir.

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