La prochaine session d’assises débutera le 19 octobre et se clôturera le 30 octobre.

Cinq crimes de sang et deux crimes à caractère sexuels seront jugés. Parmi ces affaires, deux fratricides.

La première affaire s’était déroulée à la tribu de Mia, (Canala), le 5 août 2018. Lors d’un mariage, deux membres d’une même famille avaient soupçonné leur frère d’avoir volé de l’argent. Excédé et alcoolisé, l’accusé avait assené un coup de tamioc qui s’était avéré mortel à l’un de ses frères. Ce dernier était mort sur le coup. Le procès se déroulera durant deux jours, le 20 et 21 octobre. L’accusé encourt 30 ans de réclusion.

Le second fratricide s’était déroulé à Nouméa, le 10 mai 2018. Une querelle d’héritage sur fond d’alcool s’était soldée par une bagarre. L’accusé sera jugé pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Il encourt 15 ans de réclusion.

« Cette année, 18 affaires criminelles auront été jugées, résume Christian Pasta, avocat général à la cour d’appel de Nouméa. Ce petit nombre s’explique notamment par la correctionnalisation de plusieurs dossiers. »

Le magistrat en a profité pour rappeler que, contrairement à ce qui a pu être fait en Métropole, aucune libération anticipée n’a été décidée au Camp Est en raison de la crise sanitaire.

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