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    Nouvelle Calédonie
  • Jean-Alexis Gallien-Lamarche | Crée le 11.11.2021 à 19h10 | Mis à jour le 11.11.2021 à 20h33
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    Conflit Tanghène Archives LNC
    "Les infractions commises sur le territoire dans un contexte de rivalités interclaniques justifient un traitement judiciaire diligent et ferme", a déclaré le procureur de la République.

    Quatre personnes ont été déférées devant le parquet de Nouméa, mercredi, dans le cadre de l’enquête sur les violences commises au sein de la tribu de Tanghène, sur la commune de Hienghène, entre août et septembre.

     

    "Il s’agissait de la dernière phase de l’enquête conduite avec détermination et efficacité par les services de gendarmerie portant sur des faits de dégradations de biens commis en réunion (véhicules, objets mobiliers), dégradations de locaux d’habitation par incendie ou moyen dangereux, de violences volontaires en réunion et avec arme (jet de pierres) et de menaces de mort sur la période", a déclaré le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas.

     

    Parmi les quatre suspects, le petit chef de la tribu de Tanghène, âgé de 59 ans et sans antécédent judiciaire, qui a été condamné en comparution sur reconnaissance de culpabilité (CRPC) à la peine de dix-huit mois de prison, dont neuf mois avec sursis. Poursuivi pour complicité par instructions des délits de dégradation de biens, dégradations de biens par incendie et de violences aggravées, le responsable coutumier a également écopé de l’interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans.

     

    "Pour les trois autres mis en cause, âgés de 67 ans, 48 ans, et 37 ans, également sans antécédent judiciaire, poursuivis pour violences sans incapacité en réunion, dégradations de biens privés (véhicules, biens mobiliers), menaces de mort et violence volontaire avec arme, des peines de quinze mois de prison dont huit mois avec sursis, douze mois d’emprisonnement dont six mois avec sursis et dix mois d’emprisonnement dont cinq mois avec sursis ont été homologuées. La peine d’emprisonnement ferme, sans exécution immédiate, pourra le cas échéant faire l’objet d’un aménagement de peine devant le juge d’application des peines", a complété le parquet.

     

    L’enquête, diligentée par les gendarmes de la brigade de Hienghène assistée de la brigade de recherches de la compagnie de Koné, n’a pas permis d’identifier les auteurs des incendies volontaires des maisons.

     

    "Les parties civiles ont formulé une demande de renvoi sur intérêts civils", a précisé Yves Dupas, avant de rappeler que "les infractions commises sur le territoire dans un contexte de rivalités interclaniques justifient un traitement judiciaire diligent et ferme, au vu de la gravité de certaines atteintes aux personnes comme aux biens".

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