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    Nouvelle Calédonie
  • | Crée le 04.10.2020 à 23h30 | Mis à jour le 04.10.2020 à 23h43
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    Capture écran Facebook Elysée
    A l'issue du scrutin, le Président de la République s'est exprimé ce dimanche depuis l'Elysée.

    « Les Calédoniens ont majoritairement confirmé leur souhait de voir la Nouvelle-Calédonie rester dans la France. En tant que chef de l’État, j’accueille cette marque de confiance dans la République avec un profond sentiment de reconnaissance », a indiqué ce dimanche à Paris le chef de l’État, Emmanuel Macron, qui s’est exprimé depuis l’Élysée, sans citer de chiffres sur un résultat qui n'a pas encore été officiellement proclamé par le représentant de l'Etat à Nouméa.

    Le Président de la République a « salué la réussite de ce deuxième rendez-vous démocratique », même s’il a évoqué le fait que le scrutin avait été marqué par « davantage de tensions ». Le référendum de ce dimanche 4 octobre constituait en effet la deuxième consultation référendaire prévue par l’Accord de Nouméa, qui en prévoit trois.

    A ce propos, le Président de la République a rappelé que les élus du Congrès devaient décider s’il convenait d’organiser un troisième référendum. Si tel est le cas, « l’État se tient prêt à l’organiser ».

    Emmanuel Macron a également indiqué qu’il fallait aussi, « avec ou sans troisième référendum », « préparer la sortie de l’Accord de Nouméa » qui interviendra d’ici 2022. Pour préparer cet avenir, répondre et appréhender tous les scénarios, l’État se tient prêt, a répété Emmanuel Macron : « ce n’est qu’ensemble que nous construirons l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ».

    Pour Gérard Larcher, « seul l'État est en mesure de surmonter les antagonismes engendrés par ces référendums successifs »

    Dans un communiqué intitulé « pour un dialogue actif et des initiatives fortes », Gérard Larcher, le président du Sénat, a également réagi à ce deuxième référendum.

    « La participation exceptionnelle à ce scrutin le rend indiscutable et confirme, après le référendum de 2018, une relative stabilité des grands équilibres entre indépendantistes et non-indépendantistes. »

    « La période qui s’ouvre aujourd’hui est d’une importance capitale, car c’est la dernière phase des accords signés à Nouméa en 1998. Il incombe aux partenaires de ces accords de faire prévaloir sans tarder la volonté de dessiner le nouveau chemin vers un destin commun, sous peine d’effacer les acquis historiques des trois décennies écoulées. »

    « S’il est indispensable, comme le propose le Premier ministre, de réunir les acteurs politiques calédoniens, Gérard Larcher, président du Sénat, invite l’État, partie prenante des accords de Nouméa, à s’engager pleinement et rapidement dans cette nouvelle étape déterminante. Il est seul en mesure de surmonter les antagonismes engendrés par ces référendums successifs en facilitant, par un dialogue actif et des initiatives fortes, la définition d’horizons susceptibles de faire consensus et permettant à tous les Calédoniens, au-delà de leurs origines et de leurs convictions, de se retrouver et de bâtir ensemble leur avenir. »

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