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    Nouvelle Calédonie
  • P. Ch. | Crée le 04.08.2022 à 10h35 | Mis à jour le 17.08.2022 à 16h09
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    L’USTKE demande la réintégration d’une copilote d’Aircal. Le mouvement a entraîné des retards sur les vols de la matinée. Photo T. P.
    L’USTKE demande la réintégration d’une copilote qui, selon la direction d’Aircal, n’a pas "atteint le niveau exigé pour piloter sur le réseau".

    Des banderoles demandant la réintégration d’une pilote sont dressées depuis ce matin, à l’entrée de l’aérogare de Magenta.

    C’est l’USTKE qui manifeste ainsi pour réclamer une rencontre avec la direction d’Aircal au sujet de la situation d’une pilote. "Chrystelle est la première copilote kanak, elle a bénéficié de formation et d’une promotion interne pour être embauchée en CDI jusqu’à la crise Covid, où elle a été licenciée sans en passer par un entretien préalable", assure Edouard Muraccioli, délégué syndical USTKE chez Aircal.

    D’après le représentant syndical, la pilote a ensuite été réembauchée en CDD avant de nouveau d’être licenciée "à la fin du mois de mai 2022". "Nous demandons sa réintégration afin qu’elle puisse poursuivre sa formation selon les mêmes règles applicables à l’ensemble des salariés."

    "Position radicale"

    De son côté, la direction d’Aircal a indiqué par communiqué sa position dans ce conflit. "Ce mouvement concerne un pilote qui malgré plus de 2 ans de formation n’a pas atteint le niveau exigé pour piloter sur le réseau Air Calédonie. Malgré tous les efforts mis en œuvre par la compagnie, son contrat a donc pris fin. Depuis 2 mois, la direction, soucieuse de soutenir l’emploi local et d’accompagner les jeunes calédoniens attirés par les métiers aéronautiques, a été force de proposition pour poursuivre son parcours en vue d’acquérir les prérequis nécessaires et ainsi pouvoir envisager une réintégration au sein de la compagnie. L’USTKE a, de son côté, systématiquement refusé les propositions de la compagnie et n’a eu de cesse de maintenir une position radicale en exigeant une réintégration immédiate et sans condition en tant que pilote. Si la compagnie soutiendra toujours l’emploi local et accompagnera systématiquement les jeunes calédoniens motivés par le secteur aéronautique, elle ne transigera jamais sur la sécurité de ses passagers", indique la compagnie.

    Un traitement "discriminatoire", selon la pilote

    Pour valider la qualification de pilote, plusieurs phases sont nécessaires. "Lors de la phase en simulateur, j’ai été confrontée à un encadrant qui manquait d'impartialité, explique Chrystelle Cejo, la pilote. Une seconde équipe a rendu des conclusions qui aillaient à l’encontre de ce premier avis."

    La pilote explique également que la direction de la compagnie lui aurait imposé des standards ne s’appliquant qu’à elle. "Je considère qu’il y a une inégalité de traitement. Je n’ai pas à faire l’objet de ce type de discrimination. Je demande donc qu’on me laisse finir ma formation en m’appliquant les mêmes critères que tous les autres pilotes", explique-t-elle.

    Le programme de vols a connu des perturbations et retards sur l’ensemble de la matinée qui devraient se poursuivre au cours de l’après-midi, indique la direction d’Aircal.

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