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    Nouvelle Calédonie
  • G. R. | Crée le 23.09.2020 à 10h23 | Mis à jour le 23.09.2020 à 19h40
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    Photos G. R.
    Une vingtaines de personnes, majoritairement de la tribu voisine de Ouaté, occupent pacifiquement l’entrée de la mine SLN Bernheim, depuis ce mercredi matin.

    [MàJ 19h20] Sur la route d’accès au site, le message « L’eau c’est la vie » est inscrit. Quelques drapeaux Kanaky flottent. Sur une clôture, une banderole mentionne « Sacrifice économique pour la vie. Fini la sortie des capitaux du pays et les contrats pour le profit de certains ». Quelques pneus et morceaux de bois ont été symboliquement déposés en travers de la route. L’activité de la mine et le roulage sont à l’arrêt.

    A l’abri du soleil, sous une tente, à quelques encablures d’un feu, Steeve Tein Naouna, porte-parole du collectif qui regroupe le conseil des jeunes et une partie du conseil de clans de Ouaté, une partie du comité de discussion avec le RSE SLN et le collectif de soutien aux jeunes de Népoui, a reçu le chef du centre minier de la SLN, en début d’après-midi. Des discussions ont repris, en fin de journée.

    « Sur l’emploi, nous avons eu quelques avancées », indique Steeve Tein Naouna. Après l’envoi d’un courrier resté sans réponse, le 15 juillet, le collectif a débuté, en matinée, l’occupation du site minier. Il réclame le classement du massif de Paouea, ressource en eau de la tribu de Ouaté et du village de Pouembout, et la réduction de la durée d’exploitation du massif de Kopeto. « C’est la raison de notre mobilisation. Nous devons réduire de moitié la durée d’exploitation du centre, soit 18 à 20 ans maximum, au lieu de 40 ans », explique Steeve Tein Naouna, qui interpelle commune, province et gouvernement.

    Le collectif souhaite également être associé aux futurs contrats d’exploitation minière et aux contrats de roulage. « Ils ont été discutés sans concertation avec les populations de Ouaté », estime le porte-parole. Il entend que le protocole d’accord en vigueur depuis 27 ans soit révisé. « L’export et la sous-traitance seront bloqués tant que nous n'avons pas discuté de nos divergences », avertit Steeve Tein Naouna.

    Au passage, le mouvement critique également « la sortie des capitaux du pays, à l’heure où nous parlons d’indépendance » et remet en cause l’attribution du titre minier du massif de Boulinda, sur le versant sud de la tribu de Ouaté, là aussi, en vertu de la préservation de la ressource en eau. Le collectif interpelle d’ailleurs « toutes les populations en bordure des mines du pays sur la question ».

    De son côté, « le conseil des chefs de clan de la tribu de Ouaté n'a pas donné son feu vert à ce blocage » signale Pascal Naouna, secrétaire.

    [10h25] Le centre minier de Népoui est bloqué, depuis ce mercredi matin, par « un collectif de jeunes en désaccord avec les vieux sur des contrats » d'après nos informations.

    Les employés de la SLN ne peuvent pas semble-t-il se rendre à leur poste.

    Le centre minier de Népoui-Kopéto, à cheval sur les communes de Poya et de Pouembout, compte près de 230 salariés et autant d’emplois indirects.

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