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    Environnement
  • AFP | Crée le 01.02.2024 à 10h51 | Mis à jour le 01.02.2024 à 10h51
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    Le photographe animalier Carlos Gauna, connu sous le nom de The Malibu Artist, a photographié en juillet ce qui pourrait être un bébé de grand requin blanc, qui n’aurait que quelques heures, au large de la côte californienne, près de Santa Barbara.  AFP
    Une première pour la recherche, pour l’espèce et pour les yeux du grand public. Un grand requin blanc nouveau-né a peut-être été photographié pour la première fois, avance une étude publiée mardi. Les clichés ont été pris en juillet 2023, près de Santa Barbara, en Californie.

    De jeunes requins blancs avaient déjà été aperçus en liberté mais c’est potentiellement la première fois qu’émergent des images d’un individu qui serait né depuis seulement quelques heures, selon des experts. "Personne n’avait jamais pu localiser leur lieu de naissance ou vu un nouveau-né vivant", souligne le photographe Carlos Gauna, qui a saisi ce moment et publie des photos dans la revue spécialisée Environmental Biology of Fishes. "C’est le saint Graal de la recherche sur les requins".

    Avec un doctorant de l’université de Riverside (Californie), Phillip Sternes, Carlos Gauna avait observé début juillet 2023 une femelle en gestation près de la côte californienne, non loin de Santa Barbara.

    La femelle avait semblé plonger en profondeur avant qu’un petit requin n’émerge à la surface peu après, regardant directement l’objectif d’un appareil photo embarqué à bord d’un drone.

    Une fine couche blanche

    Les experts se sont interrogés sur une fine couche blanche qui entourait le petit requin, qui s’en est débarrassé en nageant. Ils ont fait deux hypothèses : il pourrait s’agir de lait secrété in utero par la mère pour le nourrir ou bien d’une maladie de peau.

    Quoi qu’il en soit, les chercheurs doivent maintenant confirmer qu’ils ont bien identifié un lieu de naissance, espérant pouvoir ainsi encourager la protection de cette espèce classée comme vulnérable par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Les requins sont en effet souvent des victimes collatérales de la pêche ou de campagnes d’abattage pour protéger des plages, alors que les attaques contre les humains sont rares.

    "En connaissant exactement les endroits où ils vont pour donner naissance, on pourra protéger ces zones des effets négatifs de la présence de l’homme : activités de pêche, destruction des habitats, bruit lié au trafic maritime…", a dit à l’AFP Heike Zidowitz, un responsable du WWF en Allemagne, qui n’a pas participé à l’étude.

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