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    Faits divers
  • A.T. | Crée le 30.01.2024 à 13h45 | Mis à jour le 30.01.2024 à 13h45
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    Située entre le village et Goro, la tribu de Touaourou connaît, de longue date, un conflit foncier. Photo Anthony Tejero
    Quatre personnes ont été blessées, dont une gravement, lors d’une rixe qui a éclaté, ce week-end, à la tribu de Touaourou, à Yaté, sur fond de conflit foncier entre clans.

    Les zones d’ombre demeurent nombreuses, trois jours après les faits, au sujet des violences qui ont secoué la tribu de Touaourou, à Yaté. Au cours de la nuit du samedi 27 au dimanche 28 janvier, une rixe a éclaté entre des membres de clans différents.

    Au cours de ces heurts, quatre personnes ont été blessées par arme blanche, dont une grièvement. Toujours hospitalisée, la victime présente une incapacité totale de travail (ITT) de 45 jours.

    Dans le cadre de cette affaire, quatre auteurs présumés ont été identifiés à ce stade, et trois mesures de garde à vue se poursuivent ce mardi, indique Yves Dupas, le procureur de la République, qui précise "ne pas encore pouvoir communiquer davantage" sur les faits.

    Pour rappel, ces violences interclaniques sont survenues au lendemain des heurts qui ont secoué la tribu de Lindéralique, à Hienghène, et conduit les membres d’un clan à incendier le domicile d’une famille qu’ils entendent expulser.

    Dans ce contexte pour le moins tendu, Yves Dupas tient à saluer "l’intervention rapide et déterminante des gendarmes pour faire cesser ces exactions qui s’inscrivent dans un conflit foncier parfois très ancien".

    "Le respect des lois s’applique sans exception"

    Le procureur de la République poursuit : "La politique pénale du parquet vise dans ce type de contentieux à déployer un traitement judiciaire rapide et adapté afin de faire cesser ces exactions inacceptables. Le ministère public a pour mission de veiller au respect des lois de la République qui s’appliquent sans exception, sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie, notamment dans les terres coutumières", insiste Yves Dupas, avant de conclure : "Il appartient d’une part aux autorités coutumières de mettre en œuvre des mesures tant de prévention de ces conflits interclaniques que de médiation, et d’autre part, aux parties concernées le cas échéant de saisir le tribunal des affaires coutumières dans le cadre de leur litige."

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