- A.F.P avec LNC | Crée le 19.05.2025 à 10h44 | Mis à jour le 19.05.2025 à 10h44ImprimerLe ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est à la tête du Rassemblement. Photo : AFP / Sylvain ThomasLe favori Bruno Retailleau a très largement remporté dimanche 18 mai, la course à la présidence des Républicains face à son rival Laurent Wauquiez. Un succès qui le renforce à droite comme candidat potentiel à la présidentielle.
Avec 74,3% contre 25,7%, les plus de 120 000 adhérents des Républicains ont accordé leur confiance au Vendéen, 64 ans, qui depuis son arrivée à Beauvau en septembre a donné une nouvelle dynamique à un parti moribond il y a un an à peine. La participation a atteint plus de 80%."Notre famille politique est à même aujourd'hui de porter notre projet pour la présidentielle", s'est félicité sur TF1 Bruno Retailleau, plaçant son succès dans la perspective de 2027.
Appelant les électeurs qui ont tourné le dos aux Républicains ces dernières années à revenir au parti, il a confirmé qu'il resterait à Beauvau, la question de la participation de son parti au gouvernement ayant été "tranchée" à ses yeux par le large soutien des adhérents à sa candidature.
Au siège des Républicains, où il a été accueilli par ses partisans au cri de "On a gagné!" ou encore "Bruno président", il a adressé un message à son adversaire Laurent Wauquiez, dont il a dit "qu'il s'est beaucoup donné dans cette campagne".
"Il pourra donner (...) encore beaucoup à notre mouvement. Je le souhaite sincèrement parce que je veux rassembler largement toute notre famille politique", a-t-il assuré, entouré par les ténors du parti qui l'on soutenu, parmi eux le président du Sénat Gérard Larcher, l'ex-Premier ministre Michel Barnier ou encore l'eurodéputé François-Xavier Bellamy.
Présente parmi les militants, la présidente des Jeunes Républicains Manon Deliot a salué un "très beau score". "C'est le synonyme d'une parole franche, d'une parole nette, et puis d'un homme d'Etat, qu'on attendait depuis très longtemps chez les Républicains", a-t-elle dit.
"Poison de la division"
Depuis son fief du Puy-en-Velay (Haute-Loire), Laurent Wauquiez a reconnu sa défaite et appelé à éviter "le poison de la division (qui) a tant de fois affaibli la droite".
Il a toutefois campé sur positions de la campagne, assurant que la droite ne pourra mener son "projet de rupture (...) si nous sommes dilués dans le macronisme".
Le Premier ministre François Bayrou a salué cette "magnifique victoire", qui conforte la participation des Républicains à son gouvernement. "Les Français engagés souhaitent, je le crois, que nous fassions cause commune pour sortir, autant que possible, notre pays des difficultés qu'il traverse", a-t-il réagi sur X.
Cette élection a été marquée jusqu'au bout par l'incertitude provoquée par la multiplication du nombre d'adhérents au cours de la campagne, passant de 43.859 à 121.617 en deux mois, sans qu'il soit possible de déterminer de façon certaine à qui profiteraient ces recrutements.
L'enjeu du dossier calédonien
La victoire écrasante de Bruno Retailleau intervient au terme d'une campagne très à droite. Son rival Laurent Wauquiez a fait feu de tout bois, proposant notamment l'envoi des étrangers dangereux sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) à Saint-Pierre-et-Miquelon ou la mise en place d'"un cordon sanitaire" autour de LFI. Sur le dossier calédonien, la candidat défait, a également déclaré que "le groupe LR retirera son soutien au gouvernement, si Valls continue son action "indigne".
Omniprésent sur le sujet de l'immigration, Bruno Retailleau a lui multiplié les mesures en tant que ministre de l'Intérieur, durcissant les critères de naturalisation des étrangers et appelant sans succès à un bras de fer pour que l'Algérie reprenne ses ressortissants frappés d'une obligation de quitter le territoire.
Ce succès sans contestation lui permettra de se renforcer comme candidat de la droite à la prochaine présidentielle, face à la candidature déjà bien installée d'Edouard Philippe qui prétend lui aussi rassembler la droite.
Sur Facebook, Georges Naturel, président de son comité de soutien en Nouvelle-Calédonie "s'est félicité" de la victoire de Bruneau Retailleau. "Je sais que je pourrai compter sur (lui);pour nous soutenir dans les moments très difficiles que nous traversons ici. Je connais l'intérêt et l'affection qu'il porte à la Nouvelle-Calédonie et aux calédoniens", indique le sénateur non-indépendantiste.
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