fbpx
    Grand Nouméa
  • A.D. | Crée le 09.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 09.05.2018 à 06h27
    Imprimer
    Hier, en cette journée fériée, les baigneurs sont venus en nombre profiter de la rivière. Photo LNC
    DUMBÉA. Chaque week-end, le Trou des nurses est victime de son succès. Les riverains en ont assez. La mairie réfléchit.

    En semaine, en hiver, il fait bon vivre au Trou des nurses. Mais le week-end, encore plus si le thermomètre monte, la cinquantaine d'habitants de cette rive du bassin de Koé, à Dumbéa rivière, sont submergés de baigneurs. Alors une semaine de ponts a de quoi les inquiéter. « Chaque week-end, c'est les dérapages, la musique à fond », raconte Marie-Jeanne, un peu désabusée. « Ils rentrent dans le terrain pour récupérer leur ballon, une fois, deux fois, au bout de trois, ça commence à être fatigant… » Ses voisins ont des chiens. « Je comprends que lorsque l'on habite en ville, on veuille se rafraîchir, commence Hubert. Et la mairie et DRV*, pleines de bonnes intentions, ont mis des barrières à la rivière. Depuis, parfois, nous sommes submergés », explique calmement le monsieur.

    Le Trou des nurses était déjà bien fréquenté, mais la création du parc provincial de la Dumbéa en janvier 2013, occasionnant la limitation des accès aux deux branches de la rivière, a provoqué une affluence démesurée sur ce petit spot jusqu’alors tranquille. Depuis, les riverains remettent régulièrement le sujet sur la table des conseils de quartier. Outre les nuisances sonores, « il y a des jours où l'on ne peut même pas rentrer chez nous parce que les voitures sont garées devant notre portail », souligne Joël. « Là où l'on peut se plaindre, c’est vraiment par rapport aux déchets… », déplore Julia, installée depuis peu dans le quartier. « Des fois, il y a tellement de monde, et c'est tellement sale, que je préfère me baigner au jet que d'aller à la rivière », ajoute, dépitée, Marie-Jeanne. Et puis il y a l'état de la route. En août dernier, la ligne droite menant au Trou des nurses a été goudronnée par la municipalité. Mais pas la route longeant la berge. Dont une partie est d'ailleurs privée. « Comme la rivière est publique, et que les gens viennent s'y baigner, je trouverais ça logique que la mairie entretienne la voie d'accès », estime Marie-Claude.

     

    A tout le monde

    Ces riverains, à bout, ont même pensé à bloquer l’accès ou à mettre un portail, mais « la rivière est à tout le monde. Et puis quand ce sont des familles, il n'y a pas de soucis », estime Marie-Claude. Parce que, au fond, les habitants du Trou des nurses aiment leur quartier, et « les échanges se passent avec amabilité, tout le monde se dit bonjour, je me sens en sécurité », assure Marie-Claude. « Il y a des nuisances, mais pas au point de me faire déménager, assure Joël. Le reste du temps, on est si bien ici. »

    *Association Dumbéa rivière vivante

     

    La mairie cherche une solution

    « Je me suis engagé à rendre une étude aux riverains fin juin, affirme Gérard Piolet, adjoint au maire et élu référent des quartiers Koé-Koghi. Une étude est en cours pour sécuriser au maximum cette zone et avoir moins de nuisances. » Mais le problème est complexe, entre le lieu public, les riverains, une partie de terrain municipal, un chemin privé, une église qui accueille des fidèles et dont il faut laisser libre l'accès, les poubelles des riverains et celles des baigneurs à ramasser…

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS