- Anne-Claire Pophillat | Crée le 27.09.2025 à 18h08 | Mis à jour le 14.10.2025 à 10h15ImprimerElizabeth Rivière a remis les habilitations et les huit Flash-Ball à la police municipale mardi 23 septembre. Photo Mairie du Mont-DoreDepuis cinq jours, une dizaine de policiers municipaux mondoriens ont reçu leur habilitation leur permettant de patrouiller dotés d’un Flash-Ball. Ce projet, lancé en 2021, vise à "renforcer la sécurité des agents" sur le terrain, indique la mairie. Le temps qu’a pris sa mise en œuvre a été critiqué par Nina Julié, élue du groupe d’opposition Générations Mont-Dore.
Depuis mardi 23 septembre, les policiers municipaux patrouillent désormais équipés d’un Flash-Ball. Elizabeth Rivière, maire du Mont-Dore, a officiellement remis leur habilitation à une dizaine d’agents – quasiment l’ensemble de l’effectif, soit 35 personnels, a été formé -, ainsi que huit lanceurs de balles de défense (LBD) à la police municipale. Ces équipements visent tout d’abord à "renforcer la sécurité des policiers dans le cadre de leurs missions", indique Elizabeth Rivière, qui rappelle que leur utilisation "est très encadrée par la loi". "Ce sont des armes non létales qui peuvent servir uniquement en cas de légitime défense, pour se sortir d’une situation délicate comme d’un encerclement, par exemple." Cela fait cinq jours que les patrouilles interviennent sur le terrain en étant dotées d’un Flash-Ball par unité, "assurant ainsi une meilleure capacité d’intervention et de protection pour les agents".
"Attendre les élections 2026"
Dans un communiqué envoyé jeudi, Générations Mont-Dore, à travers la voix de l’élue municipale Nina Julié, insistait sur le fait que le groupe avait "demandé que notre police municipale soit équipée de Flash-Ball" en 2021, une proposition "validée par le conseil municipal" en octobre. Nina Julié s’étonnait donc qu’il ait "fallu attendre la veille des élections de 2026 pour que l’exécutif se décide à la mettre en œuvre".
Pour Elizabeth Rivière, c’est simplement le résultat d’un long processus. "Cela demande du temps, on n’arme pas une police municipale comme ça", explique la première édile de la commune. Obtenir le matériel a notamment pris du temps. "Les LBD viennent de l’Hexagone, ils sont vendus par une seule entreprise. Or, celle-ci a rencontré des difficultés a été placée en redressement judiciaire. Nous avons donc dû attendre fin 2023 pour avoir les armes." Ces dernières ont ensuite dû être acheminées jusqu’en Nouvelle-Calédonie. "Pour cela, il faut des autorisations spéciales, elles sont transportées selon d’importantes règles de sécurité. Puis, il y a eu les émeutes. On a seulement été approvisionnés des munitions fin 2024", poursuit la maire.
L’étape d’après a consisté à former les agents, car ils ne peuvent l’être que sur l’équipement qu’ils vont utiliser. La formation a été assurée en Nouvelle-Calédonie à l’école de la police nationale. Elle est complétée par un recyclage annuel obligatoire. "Cela sans compter une visite médicale et l’autorisation du haut-commissariat. Les habilitations ont été reçues il y a une semaine seulement."
Dans le Grand-Nouméa, deux autres communes sont équipées de Flash-Ball, Nouméa depuis 2017 et Dumbéa depuis 2021.
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