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    Grand Nouméa
  • A.-C.P. | Crée le 07.03.2025 à 13h54 | Mis à jour le 26.03.2025 à 15h25
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    Le réseau de bus a repris du service sous une nouvelle configuration le 6 février. Avec cette restructuration, le SMTU estime répondre à la grande majorité des recommandations rendues par la Chambre territoriale des comptes dans son rapport publié le 5 ma Photo Archives LNC / Baptiste Gouret
    Le SMTU répond, dans un communiqué, au rapport de la Chambre territoriale des comptes sur sa gestion, qui conclut à de nombreuses déficiences. Le Syndicat mixte des transports urbains indique que le document, portant sur les années 2018-2023, n’est plus d’actualité, la structure ayant revu son fonctionnement en début d’année en raison des conséquences des émeutes.

    Mercredi 5 mars, les magistrats de la Chambre territoriale des comptes rendaient public leur rapport sur la gestion du Syndicat mixte des transports urbains (SMTU), dans lequel ils relèvent plusieurs dysfonctionnements. Parmi eux, une dette insoutenable qui s’élevait, à la fin 2023, à 16,6 milliards de francs ; des délégations de service public complexes ; des contributions "stables et insuffisantes" des collectivités membres (quatre communes de l’agglomération et province Sud) ; l’absence de la Nouvelle-Calédonie, pourtant compétente en matière de transport, mais aussi le manque d’une stratégie sur le long terme et d’un nouveau plan de déplacements. Un état aggravé par la destruction d’une partie du réseau lors de la crise insurrectionnelle avec des dégâts estimés à 1 milliard de francs.

    Une situation héritée de choix passés

    Le rapport, qui porte sur les années 2018 à 2023 n’est plus pertinent, estime le SMTU dans un communiqué, jeudi 6 mars. "La situation auditée n’existe plus", l’analyse "s’appuie sur une période révolue", indique le syndicat. L’architecture du réseau a été entièrement revue et des "réformes mises en place découlant des événements de 2024 qui ont bouleversé le territoire". Le réseau s’est ainsi recentré sur l’essentiel, avec un seul prestataire, huit lignes et un coût divisé par quatre, passant de 4 milliards à 900 millions de francs. Des décisions prises "pour assurer la pérennité de son service ainsi qu’une gestion plus efficiente".

    Concernant la fragilité financière notée par la CTC, le STMU l’a héritée de choix passés "liés à l’investissement massif dans le projet Neobus", explique la structure dans le communiqué, et qui, "bien que grandement détruit lors des événements de 2024, continue de peser sur le budget du syndicat en raison des remboursements d’emprunts toujours en cours et ce pour une durée de 21 ans". La direction met également en cause des recettes commerciales pas assez élevées et le mode de rémunération des délégataires, précisant cependant "qu’aucun manquement grave n’a été constaté dans la gestion".

    "80 % des recommandations" prises en compte

    Surtout, le SMTU annonce qu’une trajectoire d’amélioration est déjà engagée et que "80 % des recommandations formulées par la CTC" sont prises en compte, dont l’adaptation du réseau et des tarifs afin d’optimiser les recettes commerciales, une nouvelle structuration du modèle économique pour assurer un meilleur équilibre financier, l’abandon des délégations de service public au profit d’un marché public de prestation d’exploitation et le passage à un seul opérateur, et un traitement de la dette. Le syndicat affirme être mobilisé pour "la survie de ce service public". Le SMTU considère répondre à l’enjeu avec les contraintes budgétaires qui sont les siennes : "garantir une desserte efficace et fonctionnelle pour les habitants et soutenable financièrement pour les collectivités membres". "Le réseau a donc été simplifié et recentré sur l’essentiel."

    Plus globalement, la Chambre territoriale des comptes estime que les émeutes ont rendu indispensable "l’élaboration d’une programmation pluriannuelle des investissements adossée à un plan de financement réaliste", et qu’une réflexion doit être menée avec l’ensemble des collectivités membres du SMTU sur "la problématique des déplacements au sein de l’agglomération du Grand Nouméa", car elle "demeure prégnante".

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