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  • AFP | Crée le 29.05.2018 à 04h25 | Mis à jour le 29.05.2018 à 07h41
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    Le port de Gaza le 27 mai. Le terminal de Rafah, frontalier de l’Egypte, seule ouverture de la bande de Gaza sur le monde non contrôlée par Israël, a été rouvert mi-mai, une première depuis 2013. Photo AFP
    PALESTINE. L’Etat hébreu a entamé la construction d’une barrière maritime au nord de la bande de Gaza afin d’empêcher de possibles infiltrations depuis l’enclave palestinienne.

    Le danger d’infiltrations demeure un motif d’inquiétude permanent pour les communautés israéliennes voisines de la bande de Gaza.

    La nouvelle barrière « infranchissable » construite au large de la plage de Zikim, à quelques kilomètres au nord de la bande de Gaza, est une digue fortifiée surmontée de barbelés en Méditerranée, a indiqué le gouvernement. Selon lui, cette barrière est la première du genre dans le monde et devrait être achevée fin 2018.

    Elle « empêchera de manière efficace l’infiltration d’Israël par la mer », a déclaré le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, affirmant qu’il s’agissait d’un « nouveau coup porté au Hamas », le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.

     

    Des semaines de tension

    Lors de la dernière guerre en 2014 entre Israël et le Hamas à Gaza, quatre Palestiniens qui tentaient de s’infiltrer par la mer avaient été tués par les forces de sécurité israéliennes.

    Israël poursuit par ailleurs ses travaux de renforcement de la barrière qui le sépare de la bande de Gaza, avec notamment un dispositif souterrain empêchant la construction de tunnels. Ces tunnels passant sous la barrière de sécurité ont constitué aux mains des groupes armés palestiniens une arme redoutée pendant la guerre de 2014, et leur destruction s’est imposée comme l’un des objectifs de l’offensive israélienne.

    L’annonce de cette construction intervient après des semaines de tensions le long de la frontière entre l’Etat hébreu et l’enclave palestinienne, sous blocus depuis plus de dix ans. Au moins 119 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors de manifestations dénonçant ce blocus et exigeant le retour des réfugiés qui ont fui ou ont été chassés de leurs terres depuis 1948, lors de la création de l’Etat d’Israël.

     

    Prendre la mer pour briser le blocus

    Un bateau devait partir aujourd’hui de la bande de Gaza afin de « briser le blocus » israélien imposé à l’enclave palestinienne depuis plus de dix ans, a annoncé dimanche le comité d’un mouvement baptisé la « Grande marche du retour ». « Le navire transportera un groupe de malades, des étudiants et des diplômés au chômage », a déclaré dimanche le militant des droits de l’homme et membre du comité d’organisation, Salah Abdel Ati. Il n’a toutefois pas précisé la destination finale du navire. Il s’agit de la première initiative du genre lancée depuis Gaza, selon les organisateurs.

    Ce départ coïncide avec le huitième anniversaire du « massacre du Mavi Marmara », a ajouté Salah Abdel Ati. Le 31 mai 2010, des commandos israéliens avaient mené un assaut contre le Mavi Marmara, un navire affrété par une ONG turque. Neuf militants turcs avaient été tués dans l’attaque et un dixième avait succombé plus tard à ses blessures. Le ferry faisait partie d’une flottille internationale dont l’objectif déclaré était d’apporter de l’aide humanitaire à Gaza.

     

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