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  • Julien Mazzoni | Crée le 09.10.2025 à 15h36 | Mis à jour le 14.10.2025 à 10h31
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    La 4e Commission de l’ONU, consacrée aux questions de décolonisation, se réunit en ce moment à New York. Plusieurs représentants calédoniens y participent. Capture d'écran Web TV ONU
    Des représentants indépendantistes et loyalistes se sont exprimés ce mercredi 8 octobre à New York, dans le cadre de la 4e Commission des Nations Unies. Sans surprise, chaque camp a défendu sa vision de la décolonisation, aux antipodes l’une de l’autre.

    Chaque année, des représentants du pays sont invités à s’exprimer à New York, au siège de l’Organisation des nations unies (ONU), à l’occasion de la réunion annuelle de la Quatrième commission, celle qui traite notamment des questions relatives à la décolonisation. Cette session s’est ouverte le 4 octobre.

    "Bougival, seule voie possible"

    Naïa Watéou et Marie-Laure Ukeiwë, mandatées par les Loyalistes, ont porté ce mercredi 8 octobre, devant l’organisation internationale, la voix d’une "Nouvelle-Calédonie au sein de la République française", en exposant la "situation difficile que vivent les Calédoniens à la suite de l’insurrection de mai 2024 déclenchée par des indépendantistes radicaux".

    Les deux représentantes ont également alerté sur "les ingérences étrangères" en Nouvelle-Calédonie et dénoncé "le double discours de certains responsables indépendantistes, capables de signer un accord un matin pour le désavouer la semaine suivante". Elles ont plaidé en faveur du projet d’accord de Bougival, "seule voie possible pour retrouver stabilité et prospérité".

    Charles Wea, présent pour le Palika, a également défendu l'avancée que représente, selon le parti, la signature de l'accord de Bougival le 12 juillet, "un nouveau tournant politique" pour la Nouvelle-Calédonie, qui représente "un compromis politique et un pari de la confiance donnant une lueur d'espoir et une trajectoire de paix pour l'ensemble de la population après les événements de mai 2024".

    "Violence institutionnelle et politique coloniale"

    Côté indépendantiste, c’est Oriane Trolue qui était mandatée par le bureau politique du FLNKS. Elle a de son côté mis l’accent sur "les constats opérés par les instances onusiennes traduisant l’échec du processus de décolonisation", évoquant la "révolte populaire spontanée" de mai 2024 comme une conséquence directe "d’une violence institutionnelle et politique coloniale orchestrée par l’État français", qui "a renié ses engagements" à propos notamment du gel du corps électoral.

    Par sa voix, le FLNKS a dénoncé devant l’assemblée internationale "la répression hors norme et injustifiée" des forces de l’ordre, et a accusé les "anti-indépendantistes radicaux d’utiliser les collectivités pour légaliser des mesures discriminatoires à l’encontre des populations océaniennes". L’envoyée du Front a également réaffirmé le rejet du projet d’accord de Bougival, jugé "néocolonialiste", et que le FLNKS proclamerait l’indépendance avant l’élection présidentielle de 2027.

    215 demandes d’audition

    Cette année, 215 demandes d’audition ont été adressées à l’ONU en provenance des Samoa, d’Anguilla, des îles Vierges britanniques, de la Polynésie française, de la Nouvelle-Calédonie, des îles Vierges américaines, de Gibraltar, de Guam, des Îles Turques et Caïques et du Sahara occidental.

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