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  • AFP | Crée le 14.10.2025 à 08h13 | Mis à jour le 14.10.2025 à 08h13
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    Des personnes portent des fleurs et des drapeaux israéliens à l’arrivée des véhicules transportant les corps de quatre otages remis à la suite d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre Israël et les factions palestiniennes à Gaza, dev Photo AFP - Jalaa Marey
    Le mouvement islamiste palestinien Hamas a libéré ce lundi 13 octobre les vingt derniers otages israéliens encore en vie retenus dans la bande de Gaza, en échange de prisonniers palestiniens, au quatrième jour de cessez-le-feu conclu sur la base du plan du président américain Donald Trump. Voici les derniers développements.

    Otages contre prisonniers

    En vertu de l’accord annoncé la semaine dernière par Donald Trump, les vingt derniers otages israéliens vivants ont été libérés et ont regagné Israël.

    Le Hamas a remis à Israël via la Croix-Rouge les corps de quatre otages morts en captivité à Gaza. Le mouvement islamiste palestinien doit encore remettre les dépouilles de vingt-quatre autres otages.

    L’annonce des libérations a provoqué des scènes de liesse sur la place des Otages à Tel-Aviv.

    En contrepartie, Israël a relâché 1 968 prisonniers palestiniens.

    Plusieurs bus transportant les prisonniers libérés ont été accueillis par des foules en liesse à Ramallah en Cisjordanie occupée, et à Khan Younès dans la bande de Gaza.

    Ovation pour Trump à la Knesset

    Lors de sa visite éclair à Jérusalem, Donald Trump a été accueilli au Parlement par une longue ovation des députés israéliens.

    Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, l’a qualifié de "meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche".

    Donald Trump a remercié les médiateurs du monde arabe et musulman et salué la fin d’un "long cauchemar" pour les Israéliens comme pour les Palestiniens. Il a également appelé les Palestiniens à "se détourner pour toujours de la voie du terrorisme".

    Grâce à Netanyahu ?

    Donald Trump a suggéré devant la Knesset qu’une grâce soit accordée à Netanyahu, poursuivi dans son pays pour corruption.

    "J’ai une idée. Monsieur le président (Isaac Herzog), pourquoi ne pas lui accorder une grâce ? […] Qu’on le veuille ou non, il a été l’un des plus grands présidents en temps de guerre, vraiment l’un des plus grands. Et les cigares et le champagne, franchement, qui s’en soucie ?"

    Paix avec l’Iran ?

    Donald Trump a par ailleurs déclaré que ce serait "formidable" de faire la paix avec l’Iran, devant le Parlement israélien.

    "Nous sommes prêts" à un accord "quand vous le serez", a-t-il lancé à l’adresse des Iraniens.

    Sommet sur Gaza en Égypte

    Le président américain a ensuite coprésidé à Charm el-Cheikh, en Égypte, au côté du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, un sommet international sur Gaza.

    Il a proclamé lundi un "jour formidable pour le Moyen-Orient", tandis qu’Abdel Fattah al-Sissi s’est félicité d'"une nouvelle ère de paix et de stabilité" et a annoncé une conférence pour la reconstruction de Gaza.

    Le Hamas et Benjamin Netanyahu n’ont pas participé au sommet.

    Le président palestinien, Mahmoud Abbas, présent à la réunion, a serré la main de Donald Trump.

    Les pays médiateurs – États-Unis, Égypte, Qatar, Turquie – ont signé à cette occasion une déclaration sur Gaza, en tant que garants de l’accord visant à mettre fin à la guerre.

    Les points en suspens

    La direction du Hamas semble unanime à rejeter le désarmement du mouvement, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, un point essentiel du plan Trump.

    La prochaine phase prévoit également l’exil des combattants du Hamas et la poursuite du retrait progressif de l’armée israélienne de la bande de Gaza.

    L’armée israélienne, qui s’est retirée de secteurs de la bande de Gaza, contrôle aujourd’hui 53 % du territoire. Benjamin Netanyahu avait affirmé que l’armée se maintiendrait dans la majeure partie de la bande de Gaza.

    Retours au milieu des ruines

    Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.

    Camions d’aide

    Des camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza par le passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël. D’autres attendent à Rafah, à la frontière entre Gaza et l’Égypte.

    Réactions internationales

    Le président français, Emmanuel Macron, a salué la libération des premiers otages, estimant que "la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région".

    La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a souligné le rôle du président Trump dans cette "étape cruciale vers la paix".

    Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit "profondément soulagé" après la libération des otages, et le chancelier allemand, Friedrich Merz, a salué "un pas vers la paix au Moyen-Orient".

    Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le cessez-le-feu à Gaza donne un "espoir pour la paix" en Ukraine.

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