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  • Maria Panina/AFP | Crée le 21.02.2019 à 04h25 | Mis à jour le 21.02.2019 à 08h42
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    Vladimir Poutine a remporté haut la main la présidentielle en mars 2018. Son quatrième mandat s’achève en 2024, il est censé être son dernier, selon la Constitution. Photo AFP
    RUSSIE. Vladimir Poutine devait prononcer hier son discours annuel devant le Parlement.Au menu : les priorités économiques mais aussi les menaces qui pèsent sur le pays.

    Du conflit syrien à l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal en Angleterre en passant par l’annexion de la Crimée, la multiplication des crises Est-Ouest avait soudé les Russes autour de leur président, réélu avec 76,7 % des voix. Mais ces derniers mois, Vladimir Poutine, 66 ans, a vu sa popularité dégringoler sur fond de fronde contre le très impopulaire relèvement de l’âge de la retraite et la hausse au 1er janvier de la TVA qui a dopé les prix alors que les revenus des Russes stagnent à de très bas niveaux.

    Responsable des problèmes

    Selon le centre indépendant Levada, sa cote d’approbation était de 64 % en janvier, son plus bas niveau depuis l’annexion de la Crimée il y a tout juste cinq ans, contre encore 80 % au moment de sa réélection il y a moins d’un an. Selon d’autres sondages récents du même organisme, 55 % des Russes le jugent personnellement « responsable » des problèmes de leur pays et la proportion de pessimistes sur la situation du pays (45 %) dépasse celle de ces optimistes pour la première fois depuis fin 2013.

    C’est dans ce contexte que le président russe devait s’adresser hier aux députés et aux sénateurs. « L’accent principal sera mis sur la politique intérieure et l’économie », assure l’analyste Alexeï Moukhine, directeur du Centre des informations politiques.

    « Les sources de croissance, l’efficacité du pouvoir, la corruption, les inégalités » pourraient notamment figurer dans cette adresse annuelle, énumère de son côté l’analyste Dmitri Orlov, directeur de l’Agence des communications économiques et politiques. « Les menaces extérieures, avant tout la situation avec le traité INF » devraient également être évoquées, souligne-t-il. La Russie et les Etats-Unis ont suspendu début février - Moscou après Washington - leur participation au traité de désarmement nucléaire INF, en s’accusant mutuellement de violer cet accord crucial signé en 1987 pour mettre fin à la Guerre froide. La Russie a ensuite annoncé se donner deux ans pour développer de nouveaux missiles terrestres.

    « Les sujets positifs »

    Selon M. Moukhine, le président devrait aussi évoquer la situation au Venezuela où le pouvoir de Nicolas Maduro est contesté par le président autoproclamé Juan Guaido et celle en Syrie où le président Bachar al-Assad a repris la quasi-totalité du territoire aux rebelles et jihadistes grâce au soutien militaire russe.

    L’essentiel du discours devrait cependant être consacré à des « sujets positifs » comme l’espace, où le vaisseau russe Soyouz reste le seul véhicule à effectuer des vols habités vers l’ISS, ou encore le développement du bénévolat, selon des sources haut placées citées par la chaîne de télévision russe Dojd.

    « Cette fois, l’adresse doit porter sur les gens, parler des moyens de résoudre les problèmes économiques et sociaux accumulés jusqu’ici et des façons de se rapprocher du règlement de ces problèmes », poursuit le média.

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