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  • AFP | Crée le 19.12.2022 à 05h10 | Mis à jour le 19.12.2022 à 05h24
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    Angel Di Maria a provoqué le penalty du 1-0, avant de marquer pour le 2-0. Photo AFP
    L’Argentine, sacrée pour la 3e fois, a réussi lundi matin à offrir au génie Leo Messi le grand titre qui lui manquait, en dominant 4 tirs au but à 2 (3-3 après prolongations) en finale de la Coupe du monde de football 2022 l’équipe de France, dont le rêve de doublé historique a brutalement pris fin au terme d’une finale d’anthologie.

    À 35 ans, après son 26e match en Coupe du monde – nouveau record -, le septuple Ballon d’Or, dont l’extraordinaire carrière tire sur sa fin, décroche donc ce Graal tant convoité qui s’est longtemps refusé à lui.


    Lionel Messi a ouvert le score, sur penalty, avant d’inscrire un doublé en marquant lors des prolongations. Plus tard, il a réussi son tir au but, au contraire des Français Coman et Tchouaméni.  Photo AFP

    Avec un nouveau doublé en finale, dont le 2e but lors des prolongations (109e) alors que les Bleus avaient réussi à remonter deux buts de retard, son triomphe est total.

    Déjà, en quart de finale…

    Comme contre les Pays-Bas en quart, les Argentins ont eu recours à une séance de tirs au but qu’ils auraient pu s’épargner mais lors de laquelle ils se sont montrés parfaits et qui, comme en 2006, s’est refusée à la France.

    Souvent malheureux avec la sélection, avec laquelle il n’avait remporté jusque-là que les JO en 2008 et Copa America en 2021, Messi s’offre du même coup un destin à la Maradona.

    Comme Maradona

    Comme l’icône argentine qui avait emmené son pays sur le toit du monde en 1986, "Leo" a dominé de la tête et des épaules le tournoi.

    Après deux défaites frustrantes en finale en 1990 et 2014, l’Albiceleste décroche enfin cette 3e étoile que convoitait également le vainqueur de 2018.

    Mais le passage de témoin entre Kylian Mbappé et Leo Messi, les deux coéquipiers du Paris Saint-Germain, n’a finalement pas eu lieu sur les pelouses de Doha.


    Kylian Mbappé a marqué une reprise de volée magnifique. Photo AFP

    Le Français qui veut s’inscrire dans les pas du "Roi Pelé" devra encore patienter un peu malgré un premier triplé en finale depuis Hurst en 1966 qui a complètement relancé une équipe de France longtemps la tête à l’envers alors qu’elle avait l’occasion de devenir la première équipe depuis 1962 à conserver son titre.

    En petite forme

    Victime d’un syndrome grippal plus tôt dans la semaine, les Français ont été cueillis à froid par des guerriers argentins fidèles à leurs habitudes, gagnés eux par les virus de la gagne et de la rage.

    Habités, affamés, les Sud-Américains ont mordu d’entrée dans la rencontre et dans les mollets des Français, asphyxiés par le pressing et l’agressivité adverse en milieu de terrain.


    Hugo Lloris, capitaine français, jouait sa deuxième finale mondiale de suite. Photo AFP

    De retour dans le onze de départ, Di Maria a parfaitement secondé Messi pour multiplier les zones de danger, mettre sur le reculoir les Bleus et leur faire très mal.

    C’est ainsi lui qui a profité de la naïveté défensive de Dembélé pour que Messi puisse tirer son 5e penalty du tournoi. Le danseur étoile de Rosario ne s’est alors pas privé d’inscrire son 6e but dans le tournoi (1-0, 23e).

    En conclusion d’une contre-attaque rapidement exécutée, Di Maria, servi par Mac Allister, a ensuite lui-même rapidement fait le break (2-0, 36e) devant ses supporteurs également dominateurs en tribunes.

    Changements rapides

    Obligé de secouer ses joueurs alors incapables d’entrer dans le camp adverse et tétanisés par le scenario, Deschamps a tenté de stopper l’hémorragie avant la pause en faisant entrer Kolo Muani et Thuram pour Giroud et Dembélé (41e).


    Olivier Giroud est sorti avant la mi-temps. Photo AFP

    Les Bleus l’ont entendu au retour des vestiaires et ont réussi à jouer un peu plus haut et à mettre un peu plus le pied sur le ballon. Refusant la défaite, ils ont même réussi à s’offrir des prolongations inespérées avec un doublé de Mbappé, invisible jusque-là.

    Une minute et demie de folie

    En 97 secondes, le temps d’inscrire un penalty obtenu par Kolo Muani (2-1, 80e) puis d’armer une demi-volée après un service de l’ex-Nantais (2-2, 81e), "Kiki" a complètement relancé la fin de match, qui a alors basculé dans l’irrationnel avec deux nouveaux buts (3-2 à la 109e et 3-3 à la 117e) des deux meilleurs joueurs du tournoi.

    Pendant que Messi triomphe, Mbappé, avec huit réalisations, doit donc se contenter du trophée de meilleur buteur du tournoi.


    Didier Deschamps a explosé de joie après le but du 2-2. La fin a été plus triste. Photo AFP

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