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  • Nicholas MC ANALLY / AFP | Crée le 22.10.2023 à 07h04 | Mis à jour le 22.10.2023 à 09h32
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    Les joueurs sud-africains célèbrent le seul essai marqué face aux Anglais lors de cette seconde demi-finale de la coupe du monde de rugby. Les Sud-Africains rejoignent les Néo-Zélandais en finale. Photo Emmanuel DUNAND /AFP
    L’Afrique du Sud, championne du monde en titre, est venue à bout de l’Angleterre (16-15) au bout du suspense et s’est qualifiée dimanche matin pour la finale du Mondial, où elle défiera la Nouvelle-Zélande.

    Ils sont passés par effraction: l'Afrique du Sud, tenante du titre, défendra sa couronne mondiale face à la Nouvelle-Zélande, dans une semaine, après avoir forcé le verrou d'une demi-finale cadenassée, dimanche matin, face à l'Angleterre (16-15).

    "Nous sommes en finale, c'est tout ce qui compte", a lancé le colossal deuxième ligne Eben Etzebeth au terme d'une rencontre où les Springboks ont été menés pendant 78 minutes.

    Ce sera donc un remake entre les deux premiers au classement World Rugby: les Springboks face aux All Blacks, comme en 1995. A l'époque, l'Afrique du Sud l'avait emporté dans la douleur (15-12, ap) grâce au jeu au pied de leur ouvreur Joël Stransky.

    Vingt-huit ans après leur premier titre, à domicile, les Sud-Africains ont donc l'occasion de devenir la première équipe à coudre une quatrième étoile sur leur maillot.

    Mais, avant d'espérer soulever à nouveau le trophée Webb-Ellis, le 28 octobre, ils ont dû passer un véritable test de personnalité face à une surprenante et retrouvée équipe d'Angleterre. "La force de cette équipe, c'est de ne jamais rien lâcher et de trouver une solution, même si ça ne va pas dans notre sens, même si on ne joue pas bien. Ça nous a pris du temps, ça nous a pris 78 minutes mais ils ont refusé d'abandonner. Ils se sont battus jusqu'à la fin", a souri leur sélectionneur, Jacques Nienaber.

    Farrell, quel pied !

    Car, contre les Boks, la Rose a piqué d'entrée et fort: d'abord avec quatre pénalités (3e, 10e, 24e, 40e) et un drop (53e) d'Owen Farrell mais surtout en prenant les Springboks à leur propre jeu, en mêlée (2 gagnées) comme en touche (4 touches perdues).

    Les hommes de Rassie Eramus, qui avaient pourtant éliminé les Français (29-28) la tête haute, sont en effet passés à côté de leur rencontre. Sous la pluie dyonisienne, les Boks ont vécu un match extrêmement compliqué, à l'image de leur talonneur Mbongeni Mbonambi en touche (deux lancers pas droit, un contré) ou de leur ouvreur Manie Libbok, sorti au bout de 31 minutes.

    En répondant à l'impact physique sud-africain et en jouant -beaucoup- au pied, tout en s'appuyant sur une défense d'airain, les Anglais ont joué avec leurs armes. Et ça a failli fonctionner!

    "On n'a jamais lâché"

    Pendant soixante-dix minutes, les Boks ont semblé incapables de répondre au problème posé par l'Angleterre. Jusqu'à l'essai salvateur du deuxième ligne RG Snyman (69e), en somme.

    "C'est frustrant de ne pas avoir été à notre meilleur niveau ce soir [ce matin en Calédonie], surtout en première période. Nous savions que nous avions encore beaucoup à donner mais je pense que l'Angleterre nous a mis sous pression aux bons moments. Il faut leur tirer notre chapeau. Mais, bon sang, on n'a jamais lâché!", a résumé Handré Pollard.

    "La combativité dont nous avons fait preuve, le fait de ne jamais abandonner, c'est ce qui nous caractérise en tant qu'équipe et en tant que nation", a ajouté l'ancien joueur de Montpellier.

    A la faveur de dix dernières minutes étouffantes et de la pénalité décisive de Handré Pollard (78e) en toute fin de match, les Sud-Africains, menés tout au long de la partie mais qualifiés au forceps, ont fait basculer leurs adversaires pour aller se chercher une quatrième finale planétaire.

    Ils y retrouveront donc les légendaires All Blacks, qu'ils n'ont plus battu dans un Mondial depuis 1999 et le match pour la troisième place (22-18) de l'édition galloise.

    Rassie Eramus et Jacques Nienaber, cerveaux de cette équipe sud-africaine courageuse et expérimentée, ont désormais une semaine pour rectifier le tir après un match où rien n'a semblé aller dans leur sens. Jusqu'à la 78e minute.

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