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  • Nicholas MC ANALLY / AFP | Crée le 28.10.2023 à 08h49 | Mis à jour le 28.10.2023 à 10h07
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    Qui du centre intérieur néo-zélandais Jordie Barrett (à gauche) ou centre extérieur de l'Afrique du Sud Jesse Kriel (à droite) sera sacré champion du monde ? Réponse dimanche matin à partir de 6 heures. Photos Anne-Christine POUJOULAT et Lionel BONAVENTURE / AFP
    Le combat des chefs. La Nouvelle-Zélande, ressuscitée, dispute la suprématie du rugby mondial à l’Afrique du Sud, tenante du titre, dimanche matin à Saint-Denis (6 heures) lors d’une finale du Mondial-2023 qui verra All Blacks ou Springboks décrocher une quatrième couronne record.

    Dans la nuit du Stade de France, il ne pourra en rester qu’un. Qui de l’Afrique Sud, sacrée en 1995, en 2007 et 2019, ou de la Nouvelle-Zélande (1987, 2011, 2015), va s’installer tout en haut, sur le trône de la planète rugby ?

    Après sept semaines de compétition, Springboks et All Blacks, respectivement N°1 et N°2 du classement établi par World Rugby, luttent donc pour un quatrième titre après deux parcours chaotiques mais parallèles.

    Les All Blacks ont en effet surmonté leur défaite initiale face aux Bleus (27-13) pour enchaîner avec un sans-faute, dont la victoire épique en quarts devant l’Irlande (28-24) puis une démonstration sans sourciller contre l’Argentine (44-6) en demie. Un chemin de champions pour une équipe un temps au bord de l’explosion, désignée comme "les All Blacks les plus faibles de l’histoire" avant le début de la compétition et battue lourdement par l’Afrique du Sud (35-7) en août en match de préparation…

    Face aux phœnix néo-zélandais, les Boks, justement, ont commencé leur campagne en dominant l’Ecosse (18-3) avant de se prendre les pieds dans le tapis contre l’Irlande (8-13) pour finir fort en assommant le XV de France (29-28) puis l’Angleterre (16-15).

    Phœnix contre rouleau compresseur

    Quatre ans après leur sacre japonais, les Sud-Africains, véritables rouleaux compresseurs qui broient les adversaires, ont donc l’occasion de devenir la première équipe à conserver la coupe Webb-Ellis depuis… la Nouvelle-Zélande, qui avait signé le doublé 2011-2015.

    Mais l’enjeu est autre car c’est bien un quatrième titre qui attend le vainqueur de cette finale XXL. Un duel au sommet aussi acharné qu’indécis après cinquante jours de Mondial et quarante-sept matches où sont tombés, tour à tour, les décevants Australiens, les fantasques Écossais, les hôtes Français, les enthousiasmants Fidjiens, les cadors Irlandais ou les surprenants Anglais…

    Cette dixième édition de la Coupe du monde va ainsi se terminer sur un classique, un choc de titans entre les deux équipes les plus titrées de l’histoire. Et tant pis pour les Bleus qui ont fait rêver les supporters français jusqu’à leur sortie de route, prématurée, face aux Boks.

    "Il n’y a rien de plus grand"

    Il y a une finale à gagner : "C’est énorme. On s’est préparés aussi dur que possible, on sait à quoi s’attendre : il n’y a rien de plus grand", a d’ailleurs assuré le capitaine Siya Kolisi.

    "Ca veut dire beaucoup, notamment en raison de l’histoire entre les deux équipes, comme la finale de 1995 (remportée par l’Afrique du Sud, NDLR). Le fait de pouvoir les affronter à nouveau en finale rappelle beaucoup de souvenirs à beaucoup de gens au pays. On était sans doute un peu trop jeunes à l’époque mais c’est là que la rivalité a vraiment commencé. Quand on voit les joueurs qu’ils ont dans leur équipe, des gars que nous admirons depuis que nous sommes à l’école et qui jouent leur dernier match maintenant, il y a beaucoup de choses qui sont spéciales à propos de ce match", a abondé l’ouvreur Faf de Klerk.

    Revanche de 95

    Même son de cloche côté All Black. "On est en finale de la Coupe du monde et on sent l’excitation monter. On essaie de contrôler nos émotions […] On se concentre sur ce gros match, qu’on aborde avec le sourire. On sait que ce sera une opposition de styles. Ils ont leur style, on a le nôtre", a lancé le sélectionneur Ian Foster.

    Car cette finale entre cadors s’annonce comme un duel contrasté, où les Néo-Zélandais devront d’abord être capables de répondre à l’impact physique promis par les Sud-Africains. En optant pour un banc avec sept avants et un seul arrière, les Springboks ont clairement placé cette finale sous le signe du combat. Les têtes pensantes de Boks, Rassie Erasmus et Jacques Nienaber, ont sans doute pris en compte les prévisions pluvieuses émises par la météo.

    Les All Blacks espèrent que le temps ne les empêchera pas de développer leur jeu de mouvement. Ils ont déjà inscrit 48 essais en six matches et disposent, avec leur ailier Will Jordan (8 essais, un record co-détenu avec les légendes Jonah Lomu et Bryan Habana), d’une arme capable de mettre au supplice les meilleures défenses. À condition que la pluie épargne cette finale quatre étoiles.

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