- A.-C.P. | Crée le 14.08.2025 à 07h00 | Mis à jour le 21.08.2025 à 17h25ImprimerL’accord interprofessionnel portant sur la filière de l’oignon local doit permettre de résoudre les difficultés qu’elle rencontre. Photo Archives LNC / Gédéon RichardLors de sa séance hebdomadaire, ce mercredi 13 août, le gouvernement a adopté l’accord interprofessionnel encadrant la filière de l’oignon local, qui entend définir des critères de qualité, mettre en place un cadre de régulation et favoriser la conversation et le stockage.
Le marché de l’oignon local est, au même titre que les autres fruits et légumes, régulé. La difficulté consiste à gérer les importations, qui sont sous quotas, en lien avec les volumes de production en Nouvelle-Calédonie, afin d’alimenter le marché et les besoins des consommateurs, tout en assurant la vente des oignons locaux, cultivés par une vingtaine d’agriculteurs. L’exercice est complexe, car la production locale, qui s’étale d’août à décembre, ne parvient pas à répondre à la consommation annuelle d’environ 1 800 tonnes, ce qui a nécessité, en 2021, expliquait l’Agence rurale, l’importation de 1 200 tonnes d’oignons sur les six premiers mois de l’année. En 2023, la production était même en baisse, à 400 tonnes.
Permettre un meilleur fonctionnement du marché local
"L’écoulement des oignons locaux reste problématique en termes de prix et d’homogénéité de la qualité des produits mis sur le marché", indique le gouvernement. Afin de tenter d’y remédier, l’Interprofession des fruits et légumes (Ifel) a adopté un accord interprofessionnel relatif à la filière, consécutif à un travail mené avec les producteurs, les importateurs, les distributeurs ainsi que les partenaires et collectivités. Le document, conclu pour la période de juillet à mai 2026, vise à doter ce secteur "d’outils de pilotage collectif afin de permettre un meilleur fonctionnement du marché local". Il est prévu de définir des critères de qualité, faciliter la transition entre production locale et importation lors des périodes charnières, notamment par la gestion des stocks, mettre en place un cadre de régulation collective en cas de crise conjoncturelle, et de favoriser la conservation, le stockage et, à terme, l’allongement de la période de commercialisation des oignons locaux.
Des réflexions sur l’organisation de la filière pour répondre à la demande du marché sont menées depuis plusieurs années, notamment par l’Agence rurale. En janvier de cette année, la structure a par exemple lancé un appel à manifestation d’intérêt pour produire des oignons en vue de constituer un stock à but de régulation. Des essais post-récolte (séchage, tri, stockage et conditionnement) doivent être poursuivis afin d’établir un stock d’oignons en fin de période de production locale.
Et aussi
- Lancement par la Cafat d’une étude croisée sur les parcours des personnes ayant perdu leur emploi ou leur activité après la crise de mai 2024, afin d’aider le gouvernement à adapter les politiques publiques en matière d’emploi, d’insertion, de solidarité et de reconstruction. L’idée est notamment de récolter les données concernant les dispositifs d’aides sociales (notamment aide médicale et aide au logement).
- Renouvellement de l’agrément à l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, qui reçoit une subvention d’un million de francs.
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