Quinze ans après le début du scandale qui les entoure, les airbags de la marque japonaise Takata continuent de faire parler d’eux. Alors que Citroën vient de rappeler environ 250 000 exemplaires de C3 et de DS3 qui en sont équipés dans l’Hexagone, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie lance une campagne d’information à destination des propriétaires de véhicules équipés de ces airbags défectueux sur le Caillou.

Vingt marques concernées

Composés de nitrate d’ammonium, les airbags Takata peuvent provoquer une explosion incontrôlée, en particulier dans des conditions chaudes et humides, pouvant entraîner des blessures graves voire mortelles au conducteur et au passager avant.

L’alerte de l’exécutif concerne vingt marques de véhicules qui circulent en Nouvelle-Calédonie : Audi, BMW, Chevrolet, Citroën, Cupra, DS, Ford, Honda, Jeep, Mazda, Mercedes, Mitsubishi, Nissan, Opel, Seat, Skoda, Subaru, Suzuki, Toyota et Volkswagen. Les modèles potentiellement affectés ont été construits entre 1998 et 2019.

Intervention gratuite

Les propriétaires d’un véhicule concerné doivent contacter leur concessionnaire pour vérifier s’il est bel et bien équipé d’airbags défectueux. "Si votre véhicule est identifié comme à risque, prenez rendez-vous avec votre concessionnaire. L’intervention est gratuite."

En parallèle, le gouvernement tente de sensibiliser les concessionnaires. Mais, "malgré les campagnes de rappel mises en place par les constructeurs automobiles, de nombreux véhicules n’ont pas encore été réparés, exposant leurs conducteurs et passagers à un danger immédiat."